vendredi 29 janvier 2021

1991 : La DCA FATAC support des éléments «air» de l'opération Daguet

 (commissaire Bardot – BLCA 33 - juin 1991)

En complément à l’article récemment diffusé portant sur la préparation de l’opération Daguet sur la base aérienne de Saint Dizier, voici le volet régional de cette importante préparation des moyens Commissariat.

« Plus de 1 500 personnes de l'Armée de l'air, toutes spécialités confondues, ont pris part à l'opération Daguet, que ce soit sur les bases aériennes d'AI Ahsa et de Riyad, à l'Etat-major Inter Armées (EMIA) ou auprès de la division Daguet et des états-majors alliés.

Pour satisfaire leurs besoins dans le domaine «vie» (finances, matériels, restauration, etc.), les services administratifs et de restauration présents sur place se sont mobilisé en permanence.

Mais certains besoins, souvent évolutifs, n’ont pu être satisfaits qu'à partir de la métropole : ces moyens «vie» ont été mis en oeuvre avant tout par la Direction du commissariat de la Force aérienne tactique - 1ère Région aérienne (DCA FATAC 1°RA) implantée à Metz, avec le soutien des bases aériennes et l'appui de la Direction centrale du commissariat de l'air ...

samedi 23 janvier 2021

Echos de l’ECA

ECA 19 en formation « d’ancrage » 

ECA 2020 : en formation d’administrateur


ECA 19 en formation « d’ancrage » « 

C’est la troisième et dernière période de la formation des élèves commissaires des armées de carrière : la formation « d’ancrage » de 8 mois a débuté mi-novembre pour les élèves de la promotion Serment de Koufra.

Objectif : appliquer les connaissances acquises en formation d’administrateur à la spécificité des ancrages (terre, marine, air, santé et armement) et préparer ainsi les élèves à leur premier emploi. Après une année passée ensemble, les élèves commissaires sont à présent dispatchés dans les différentes écoles d’ancrage : St Cyr Coëtquidan, Ecole Navale, Ecole de l’air, Ecole du Val de Grâce et DGA (direction générale de l’armement).

mercredi 20 janvier 2021

1991 : commissaire de la base aérienne de Saint Dizier avant Desert Storm

par Jacques Primault (ECA 75)

Nous fêtons ce mois-ci le 30ème anniversaire des premières missions des Jaguar français dans le cadre de l’opération Desert Storm menée par les avions de la coalition internationale contre les troupes de Saddam Hussein.

Cet anniversaire me ramène 30 ans en arrière, au 1er septembre 1990 au moment où, de retour d’une affectation outre-mer, je rejoins la base aérienne 113 de Saint Dizier, « Commandant Antoine de Saint Exupéry » (1), commandée alors par le colonel Bernard Guével. 

Cette base est située dans la Haute-Marne, région généralement synonyme - pour ceux qui ne la connaissent pas - de ciels bas et lourds, de pluie et de grands froids, sur fond de vents sibériens et de plaines enneigées. C’est mon second poste sur une plate-forme avec avions en FATAC-1ère RA, grand commandement réputé pour son caractère très opérationnel durant la guerre froide, avec des moyens aériens prêts à être engagés massivement sur le théâtre centre-Europe puis,  à partir des années 80, lors de détachements en opérations extérieures (OPEX).

samedi 16 janvier 2021

1953 : le recrutement direct des commissaires de l’air

Par le commissaire général (2S) François Aubry

Dès la création de l’Armée de l’air, en 1933, la question de « l’inter-armisation » s’est posée en filigrane des débats sur l’autonomie de cette nouvelle Armée. L’existence d’un Commissariat spécifique à l’Air, proposée par le gouvernement en 1934, n’a pas été retenue par le Parlement dont la préférence allait vers la mise en place d’un service commun à l’ensemble des armées*.

Néanmoins, pendant la deuxième guerre mondiale, une Intendance de l’air a vu le jour. Démarquée du modèle de l’armée de terre, elle est rapidement devenue ‘Commissariat de l’air’ à l’instar d’un "Commissariat de la marine" qui existait de longue date. Ce tropisme marin a produit de nombreux effets et tout particulièrement en matière de recrutement, en retenant une formule initiée par Choiseul, au XVIIIème siècle.

mardi 12 janvier 2021

ECA : stage commandement

Comment gérer une équipe et commander en situation de stress? Le stage commandement permet aux élèves commissaires de la promotion 2020 de mieux se connaître et de se confronter à des choix parfois difficiles.

Car les commissaires des armées sont avant tout des chefs, qui occuperont des postes à responsabilité et qui devront sans cesse s'adapter.

(texte et photos : ECA)

mardi 5 janvier 2021

Les commissaires écrivains (7)

Nouvel épisode de notre riche série sur les commissaires aviateurs écrivains, d’active ou de réserve.

CRG1 (2S) Patricia Costa

Une situation critique, difficile ? L’équipe est l’arme idéale. Comment la renforcer ? Les sciences de l’intelligence humaine nous proposent 18 pratiques prouvées. Quel est le plan ? Ce livre le détaille en quelques étapes. Facile ? Non, la méthode est exigeante. Crédible ? Ce livre est écrit en collaboration par un médecin spécialiste de l’intelligence humaine et de l’organisation du travail et notre camarade, présidente de l’amicale (qui est aussi une « équipe » n’est-ce-pas ?)

 (Format Kindle)

CRC1 (R) Jacques Aben

Notre camarade Jacques Aben, professeur des universités à Montpellier, a publié le 24 décembre 2020 à 14 heures 30 son dernier opus, dont nous avons déjà parlé « Les légionnaires d’honneur de l’Hérault » (à g. sur la photo, avec son éditeur Lacour-Ollé)


 Cre colonel (H) Michel L’Hospice

Saint Exupéry vu par un commissaire de l’air

Un commissaire de réserve, le commissaire colonel Michel L’Hospice, ancien avocat,  ancien conseiller du commerce extérieur et ancien membre du Conseil Economique et Social, membre actif de feu l’ANCA, a publié de nombreux livres* dont un livre sur Saint Exupéry en 1994 : « Le paladin du ciel** ». 

Parmi la centaine de livres publiés sur l’écrivain-pilote, ce livre a l’avantage d’avoir été écrit grâce à de nombreux témoignages de la famille elle-même, ce qui donne une vue « de l’intérieur » assez nouvelle à l’époque. Comme dans un film, le roman met en scène, entre fiction et réalité, des personnages connus qui revivent leurs propres souvenirs et des témoins hors du commun. Bien sûr vous n’apprendrez rien sur les circonstances de la mort de Saint Ex, qui n’étaient pas connues à l’époque***, mais vous découvrirez comment l’écrivain aurait passé sa dernière nuit sur la terre avant de s'envoler de Corse, au matin du 31 juillet 1944. 

L’auteur précise : "Grâce à des recoupements récents [1994],  j’ai pu tirer le fil d'une hypothèse qui permet d'éclaircir ce mystère et d'imaginer les dernières heures du héros passées en compagnie d'une amie retrouvée par hasard et qui a pris pour lui l'allure du destin. Pilote de guerre vieillissant, homme de lettres célèbre aux choix politiques controversés, déçu de l'amour et de la vie, la mort mystique de ce héros émouvant et pathétique explique autant que son existence trépidante et son oeuvre humaniste pourquoi Saint-Exupéry, devenu le plus connu des écrivains français contemporains, a atteint aujourd'hui les dimensions d'un mythe."