lundi 23 mai 2022

Conseils aux aviateurs en 1917

Les intendants chargés du suivi des unités et des personnels de l’aviation durant la Grande Guerre ont fait montre d’un grand soin si l’on se réfère au document intitulé « Agenda de l’aviateur », dont on vous livre quelques bonnes feuilles. Tous soins et conseils qui ont été prodigués par la suite par les commissaires de l’air,  que ce soit dans le domaine de l’habillement ou celui de la restauration. 

Certains conseils proviennent aussi du corps médical, confrérie toujours proche - sur les bases aériennes - de celle des commissaires de l’air, toutes deux oeuvrant in fine pour la réussite de la mission opérationnelle. Le lecteur appréciera la conclusion, frappée au coin du bon sens.

lundi 16 mai 2022

Commissaire de quoi ? Mais commissaire de Base !

 par le commissaire général (2S) Jean-Louis Barbaroux

1970 : Après Djibouti, une affectation de choix, il est difficile d’éviter un passage en administration centrale : pour moi, ce sera le poste d’«adjoint au chef du bureau des affaires financières de la Direction des Programmes et des Affaires industrielles de la DGA », rue Saint Dominique. 

Je m’aperçois vite que ce titre ronflant cache un travail de bureaucrate peu passionnant, qui permet cependant de découvrir le monde mystérieux et compliqué de la DGA, avec ses polytechniciens souvent « polars », acharnés au travail (certains viennent même travailler le dimanche, sur des projets qui n’aboutiront pas avant de longues années…)

jeudi 5 mai 2022

Battements d'Ailes

 Une famille française à Lahr  dans les années 50

Pour la seconde fois, nous diffusons un article d’un enfant de commissaire de l’air, qui nous permet de découvrir la face cachée d’une biographie officielle, égrenant seulement les affectations de l’intéressé. La vision familiale est riche d’enseignements, aussi bien sur la vie quotidienne, la succession des affectations et les réinstallations, que sur les échos du travail du commissaire sur la vie de famille.

Nous remercions Mme Chantal Durand, fille du commissaire général Rame (1924 – 2021)*,  de nous livrer la vision à hauteur d’enfant des pérégrinations d’un père commissaire de l’air, de 1954 à 1965.

Bien que de parents provençaux, je suis née en 1950 au Maroc, en plein mois d'août, 43° le jour, 40° la nuit, la clim n'était pas encore d'actualité. Comme on craignait la déshydratation, on m'a baptisée à 7 jours.

Sur la base de Fès, j'entendais les Noratlas décoller, le bruit de leurs moteurs est imprimé en moi, même encore de nos jours. Un de ces avions restaurés décolle parfois de l'aéroport Marseille Provence, proche de mon domicile, je le reconnais d'entre tous.

dimanche 1 mai 2022

BA 292 / ERCA 783 : un lieutenant ORSA chef des Moyens Généraux, mais pas que !

 Par le commandant (CR) Thierry Leraud

Le service du commissariat de l’air a bénéficié des compétences et de l’engagement de très nombreux officiers du corps des bases (officiers administratifs et restauration- hôtellerie), qui ont concouru aux réussites du service de 1947 à 2009. Beaucoup ont d’ailleurs intégré le corps des commissaires de l’air. Sur les bases établissement, des officiers de spécialité encadrement ont servi au titre des « moyens généraux » (1). Un exemple parmi d’autres, celui du Ltt Leraud, jeune chef des moyens généraux et des moyens administratifs à Toulouse L’Hers.

1982- Alors lieutenant, je suis adjoint au chef des moyens généraux de la base aérienne 122 de Chartres, avec le statut d'officier de réserve sous contrat (ORSA). La 122 est une base sans plate-forme aéronautique, à vocation logistique. En avril, le colonel Chesnot†, remarquable commandant de base, me convoque et me déclare - « Thierry, vous êtes chef des moyens généraux ! ». Je pense à un intérim ou au remplacement de mon chef le commandant Teyssèdre (EMA 59). Que nenni ! « Vous partez à Toulouse ! ».