Vu de 1983 : élève commissaire en 2013
par l'élève commissaire M. Aucis* (Le Piège n° 97 – 1984)
Lisez cet article et participez ensuite au Grand Concours de l'amicale
A la recherche d'une carrière, j'appris, en tapotant sur le clavier de mon minitel**, l'existence d'un concours de recrutement des commissaires des guerres.
En interrogeant la banque de données du ministère de la défense, j'ai découvert un peu mieux ce qu'étaient ces personnages : le vidéotex précisait qu'il s'agissait d'officiers, à part entière
(l) (le terme était souligné), et d'administrateurs chargés de missions de gestion et d'audit, dans chacune des quatre armées (Air, Terre, Marine, Gendarmerie). Avec mon diplôme d'études supérieures spécialisées de gestion, ma maîtrise en économie et mon certificat supérieur d'informaticien, j'avais peu de chances (2,404 %)*** d'être admise. Mais ma connaissance de l'hindoustani et mes quatre années de pratique du golf m'accordaient des bonifications. Enfin, étant du sexe féminin, je bénéficiais d'un avantage certain, mes chances passant à 12,57%***. Je tentais donc l'aventure et après 26 jours de tests variés et d'épreuves diverses, je fus reçue, en très bon rang d'ailleurs, ce qui me permit de choisir l'Armée de l'Air dont on m'avait dit le plus grand bien.