dimanche 25 août 2019

Ancrages et milieux

Le SCA vient de diffuser un article permettant, enfin, de mieux comprendre le bon usage des mots « milieu » et « ancrage ». Nous relevons que le mot « milieu », généralement employé par l’AMICAA depuis l’origine, est prépondérant puisque choisi par les élèves dès la proclamation des résultats du concours.

« Lors de la proclamation des résultats, les candidats admis choisissent un milieu (Terre, Marine, Air, Santé, Armement) et un ancrage d’armée (Terre, Marine, Air). Si pour les « terriens », « marins » et « aviateurs », le milieu et l’ancrage sont confondus, les commissaires « santé » et « armement » peuvent choisir entre l’ancrage terre et l’ancrage air.


jeudi 22 août 2019

Conseiller économique des actions civilo-militaires

CRC2 de réserve Philippe Lemelletier

Les actions civilo-miltaires en OPEX  sont quelque peu méconnues, surtout dans leur partie économique. Pourtant le Commissariat de l’air y a largement participé, au moins dans les années 2000-2010 et plus particulièrement en ex-Yougoslavie, où sont intervenus les commissaires Aben, Chevet et d’autres, ainsi que l’auteur du présent article, pour la plupart réservistes.

Les actions civilo-militaires ?

Le  Centre interarmées des actions sur l’environnement (CIAE), unité interarmées basée à Lyon, est en charge des opérations civilo-militaires (1). La mission de ce centre est de faire apprécier, sinon accepter, la troupe étrangère, par la population, par des opérations d’influence sur les territoires d’opérations extérieures. Activités éminemment opérationnelles. Preuve s’il en est les décès survenus dans ces opérations ces dernières années (2).

mardi 20 août 2019

Décès du professeur André Martel (1930-2019)

Nous avons appris le décès du professeur André Martel, professeur d'histoire contemporaine au sein de l'université de Montpellier de 1976 à 1987, dont il fut le président entre 1975 et 1980. Il fut le fondateur d'une école historique montpelliéraine autour des questions de défense et d'histoire militaire, école dont il prolongea le rayonnement après sa nomination comme professeur à l'IEP d'Aix-en-Provence en 1987 jusqu'à sa retraite en 1998.

Sous son impulsion, de nombreuses recherches et thèses furent entreprises sur un sujet alors peu représenté dans l'université française et il contribua à organiser ce champ scientifique en créant, au sein de l’université de Montpellier, en 1979, la première unité de recherches du CNRS en la matière, l’ERA 779, « Forces armées et institutions de défense » qu’il dirigea pendant dix ans et qui fut à l'origine de l'UMR 5609, Etats-Idéologies-Défense.

Homme de conviction et d'engagement, il avait poursuivi une carrière d'officier de réserve dans l'Armée de terre où il avait franchi tous les grades jusqu'à sa nomination comme colonel en 1981. Ses compétences reconnues lui valurent d'intervenir régulièrement à l’Ecole supérieure de guerre, à l’Ecole militaire à Paris et devant l’IHEDN.

Très attaché à l'enseignement de l'histoire militaire pour les commissaires de l'air et de l'armée de terre, il développa dans les années 80-90 un enseignement actif doublé de la direction de mémoires de recherche auprès des élèves de l'ECA et de l'ECAT



dimanche 18 août 2019

1977 : l’opération Lamantin

L’accueil à Dakar
Par Jacques Primault (ECA 75)

L’arrivée d’avions et de personnels nombreux sur un détachement air en Afrique entraîne inévitablement de nombreuses conséquences en termes d’organisation et de fonctionnement, comme a pu le constater Jacques Primault (ECA 75), alors en stage à Dakar après sa sortie d’école. Interview

Vous êtes arrivé début septembre 1977 sur le Détachement Air 160 à Ouakam. Vos premières impressions ?
Premières impressions, la chaleur humide  qui accueille brutalement les métropolitains dès l’ouverture de la porte du DC8 du GLAM, mais aussi les parfums des arbres et des fleurs développés  par la chaleur durant cette saison dénommée « hivernage ».  A cette période, les flamboyants exhibent leurs magnifiques frondaisons rouges, bien connues en Afrique de l’ouest.

jeudi 15 août 2019

Le commissariat de l'air à Metz

Nous poursuivons notre chronique sur la mémoire des lieux où furent implantés dans le passé les services du commissariat de l’air : aujourd’hui, voici les implantations à Metz, grâce aux informations reçues du commissaire colonel (R) Dominique Le Floch (ECA 62), que nous remercions vivement.

Les services du commissariat de l’air étaient implantés dans deux sites :
1-La direction du commissariat de l’air (DCA) de la FATAC-1ère RA sur la BA 128 de Metz-Frescaty

mercredi 14 août 2019

Nominations, promotion

Le commissaire général de 1ère classe Cyril Villerbu (ECA 1979) et le commissaire général de 2° classe Christian Pitiot (ECA 1983) sont nommés chargés de mission auprès du directeur central du service du commissariat des armées à compter du 1er septembre 2019 (décret du 18 juillet 2019)

Le commissaire général de 2° classe Christian Pitiot (ECA 1983) est promu dans la 2° section des officiers généraux du service du commissariat des armées, pour prendre rang du 9 décembre 2019 au grade de commissaire général de 1ère classe. (décret du 24 juillet)

M. Laurent Stefanini, ministre plénipotentiaire de 1ère classe, commissaire en chef de 1ère classe de réserve (CISCAR 85), jusque-là ambassadeur, délégué permanent de la France auprès de l'UNESCO, est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la Principauté de Monaco (décret du 6 août 2019)

Nos félicitations à tous

dimanche 4 août 2019

Le commissaire colonel de réserve Louis Germain

Du Bomber Command au commissariat de l’air

L’anniversaire des 75 ans du débarquement nous donne l’occasion de revenir sur certains hommes ou évènements de cette époque, qui ont pu impliquer des commissaires de l’air. Après l’article sur le général Noirot (1), voici l’histoire d’un pilote devenu commissaire de réserve.

La vie de Louis Germain s’est déroulée sous le signe de l’inattendu, en commençant par sa naissance à Pékin le 31 décembre 1918. La Drôle de guerre le voit s’engager à Saint Cyr le 1er octobre 1939 mais, trois jours plus tard, il opte pour l’Ecole militaire et d’application de l’Armée de l’air à Versailles où il fait un passage éclair de cinq mois avant d’intégrer l’école de pilotage 102 d’Orly.

jeudi 1 août 2019

1914-1918 Le ravitaillement des effets spécifiques des aviateurs

Un soutien assuré par le service de l’Intendance 

Suite à la création de l’aéronautique militaire par la loi du 29 mars 1912, le soutien - non technique - des premiers aviateurs militaires est assuré par les intendants, les  officiers d’administration et les personnels civils et militaires de l’Intendance de l’armée de terre, puisque l’aéronautique militaire n’est qu’une « arme » de l’armée de terre, parmi d’autres.

L’Intendance traite donc les questions de solde, d’habillement, de subsistances ou de couchage des aviateurs, selon les directives du ministère de la guerre (5ème division). Elle s’inspire d’abord de son expérience tirée du soutien des aérostiers puis, avec la guerre, s’adapte progressivement aux besoins spécifiques et aux contingences opérationnelles de la nouvelle arme.