dimanche 28 juillet 2019

Le leadership militaire intéresse les entreprises

Reprise d’une interview donnée par la CRG1 (2S) Patricia Costa à Céline Tridon de la revue « Chef d’entreprise » (avril 2009), que nous remercions.

« Guider ses équipes, un savoir-faire de leader 

Le chef d'entreprise doit motiver ses équipes. Comme à l'armée, où l'officier prend soin de ses équipiers et, notamment, des nouvelles recrues. Tous œuvrent à une mission commune. Explications avec Patricia Costa, ancienne commissaire générale de l'Armée de l'air.

Lorsque Patricia Costa rejoint l'Armée de l'air, les années quatre-vingts débutent à peine. Et cela fait juste trois ans que ce corps militaire s'est ouvert aux femmes.

lundi 15 juillet 2019

La modernisation du ministère des armées

1.INNOVATION ET NUMÉRIQUE

Dans notre quotidien comme sur le champ de bataille, les technologies numériques ont bouleversé nos usages, nos métiers, nos stratégies. La supériorité informationnelle est plus que jamais un atout décisif pour nos armées et les nouveaux usages digitaux permettent de fluidifier et de simplifier le quotidien des personnels ainsi que le fonctionnement des soutiens comme de l’administration.

Depuis deux ans, le ministère des Armées a décidé d’accélérer sa transformation numérique. La Direction générale du Numérique (DGNUM), créée en avril 2018, met en oeuvre une feuille de route ambitieuse de modernisation et d’ouverture du système d’information du ministère pour diffuser de nouvelles méthodes de développement et permettre de nouveaux usages de la donnée.

L’Agence de l’innovation de défense (AID) créée en septembre 2018 sera quant à elle le catalyseur de l’innovation dans tous les domaines et notamment le numérique. D’ores et déjà, le ministère a adopté une stratégie sur l’intelligence artificielle (IA) ainsi qu’une feuille de route sur les technologies cloud.

Aux Champs-Elysées

La promotion 2018 Centenaire de la Victoire




vendredi 12 juillet 2019

Préparation du défilé du 14 juillet

 « Je suis le commissaire aspirant Marine Le G., j’ai 24 ans.










 Mon entrée à l’Ecole des commissaires des armées fait suite à cinq années d’études juridiques au sein de l’Université Paris II Panthéon-Assas.

Je souhaiterais à l’issue de la formation, devenir conseiller juridique auprès des forces opérationnelles. Le métier de commissaire des armées me permet ainsi d’associer mes connaissances universitaires à un environnement opérationnel.

Mon engagement militaire correspond également au partage de valeurs fortes telles que le travail en équipe, le dépassement de soi et la cohésion, des valeurs que je défendais dans la pratique du basket-ball en compétition.

Défiler avec mes camarades sur les Champs-Elysées est une grande fierté et porteur d’un immense symbole. »

Marine Le G.,  Promo 2018 Centenaire de la Victoire (milieu air)

mercredi 10 juillet 2019

Un châtelain, ancien commissaire de l’air

© L'Eveil
Philippe Hugot (ECA 90*) et son épouse Catherine ont acquis en 2005 le château de Mons, construit au XIème siècle, puis rénové fin XVII° siècle, au-dessus de la commune d’Arlanc en Livradois-Forez. « Le château de Mons résume tout ce que nous cherchions, la beauté, le bon état et le calme ».

Les nouveaux propriétaires se sont donné pour mission de réhabiliter les lieux et surtout de recoller le plus exactement possible à ce que fut le château au temps de sa splendeur. À grands renforts de documentation, le couple s'est alors lancé dans une restauration aussi précise que passionnée. Et ce qui leur tenait particulièrement à cœur, c'était de voir refleurir un jardin à l'italienne comme il existait jadis.

Nominations

Le commissaire général de 2° classe Olivier Marcotte (ECA 1988) est chargé des fonctions de sous-directeur « numérique » à la DCSCA à compter du 1er juillet 2019 (décret du 1er juillet 2019)

Le commissaire en chef de 1ère classe François Rossier (ECA84) est renouvelé dans l'emploi de sous-directeur dans les services du Premier ministre pour exercer les fonctions de sous-directeur de l'administration générale et ressources humaines du service de l'administration général au sein du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, à compter du 1er août 2019, pour une durée de trois ans (Arrêté du Premier ministre du 4 juillet 2019)

jeudi 4 juillet 2019

Mémoires d’un aviateur dans un French squadron du Bomber command

Le soutien des combattants dans la RAF pendant la guerre

Contrairement aux Poilus de la Grande Guerre, qui ont toujours abordé dans leurs mémoires leurs terribles conditions de vie, le ravitaillement, le courrier, etc.., plus rares sont les combattants de la seconde guerre mondiale qui ont évoqué dans leurs écrits la vie quotidienne et toutes les questions relatives au « soutien de l’homme », selon l’expression en usage aujourd’hui. Dans le livre « Les foudres du ciel* », cet aspect des choses est abordé, par petites touches, par le général Marcel Noirot (1904-1984), ce qui ne peut manquer d’intéresser les membres de l’AMICAA.

Ancien chasseur passé navigateur dans le bombardement par désir de continuer la lutte après l’armistice, non pas dans les FAFL mais dans les rangs du Bomber Command de la RAF, le général Noirot décrit les spécificités du soutien assuré par les britanniques – souvent en comparaison de celui de l’Armée de l’air qu’il a connu avant-guerre – mais évoque aussi certains aspects plus franco-français (solde, avancement) où il égratigne l’intendant de l’air en poste à Londres et laisse entrevoir les tensions existant entre l’état-major londonien (surnommé le « ghetto ») et les aviateurs combattant dans les « French squadrons », notamment les groupes Guyenne et Tunisie sur quadrimoteurs Halifax basés à Elvington.


L’équipe d’un Halifax (coll. Noirot)
Voici quelques courts extraits de ce livre, écrit d’une plume alerte et non sans humour, dont la lecture est recommandée cet été (ouvrage encore disponible sur les sites de vente de livres).