Le gala de l’ECA aux Invalides

La promotion 2016 de l’école des commissaires des armées a organisé son gala annuel à l’Hôtel des Invalides à Paris le samedi 13 mai 2017. La soirée dansante en salle Turenne était précédée d’un cocktail dans le salon du Quesnoy.

Notre vice-président, le commissaire général de division aérienne (2s) Michel Barbaux, représentait le bureau de l’AMICAA, à l’invitation du directeur de l’école, le commissaire général de 2e classe Marc de Becdelièvre.

Les élèves de milieu Air des promotions 2015 Valmy et 2016 Voie Sacrée lui ont été présentés par un commissaire aspirant membre de l’AMICAA.

Cette manifestation festive et joyeuse a aussi été l’occasion d’échanges fructueux et chaleureux avec le directeur et les cadres de l’école, ainsi qu’avec le commissaire général hors classe Stéphane Piat, directeur central du service du commissariat des armées, et le commissaire général Jean-Pierre Laroche de Roussane, inspecteur du service du commissariat des armées.

1977 Nicole Menguy, première femme commissaire de l’air

En 1978, un hebdomadaire s’intéresse à l’ouverture aux femmes  de certaines fonctions jusque-là réservées aux hommes, dans l’Armée de l’air. L’article, très complet, fait un focus particulier sur la première femme commissaire de l’air, Nicole Menguy (ECA 77), et insiste sur le fait que « L'aviation est une arme jeune où l'on pense jeune ». Dont acte.

Mais quel est cet hebdomadaire ? L’Express, le Point, Le Nouvel Observateur, Valeurs actuelles ? Réponse à la fin de l’article.

Echos du SCA : Le soutien à la personne en OPEX

Les unités aériennes étant par définition stationnées sur une plate-forme, le commissariat de l’air a été dans l’obligation, depuis la première OPEX en Afrique en 1978-79 puis sur d’autres continents, d’être à la pointe pour la mise en œuvre du soutien à la personne sur plate-forme permanente. Avec bien sûr les nécessaires adaptations aux contraintes de l’époque, notamment l'absence d'externalisation et des capacités de transport réduites imposant un ravitaillement local, contrairement aux possibilités d’aujourd’hui.

Quarante ans ont passé. Focus sur le soutien de l’homme (SH) sur site, assuré aujourd’hui par le SCA. Les méthodes et les matériels ont pu évoluer, mais l'esprit est demeuré le même : soutenir le mieux possible les hommes et les femmes en opérations.
(extraits de la revue du SCA « Soutenir » n°1)

Du commissariat à la gendarmerie

Par Richard Pelatan (ECA99)

La réorientation d’une carrière de commissaire peut aussi se faire au sein du ministère de la défense, par changement de corps. C’est le cas de Richard Pelatan (ECA 99), qui est maintenant officier de gendarmerie.

Interview

Vous avez mené 2 carrières successives : commissaire de l'air durant 8 années et officier de gendarmerie depuis 9 années. Quels ont été vos différents postes dans le Commissariat de l’air ?


A ma sortie de l’ECA en 2001, j’ai rejoint le CFBS, centre de formation de la DGA à Bourges, pour suivre le stage INFO 1 pendant 9 mois. Au terme de celui-ci, j’ai reçu le brevet d’informaticien du premier degré et j’ai rejoint le SICA, Service Informatique du Commissariat de l’Air, sur la BA 217 de Brétigny-sur-Orge, en tant qu’adjoint au chef de la division études et conduite de projets.

En 2004, j’ai été commissaire de l’exercice Maple Flag au Canada. En 2005, j’ai rejoint le BSI, Bureau des Systèmes d’Information, à Balard au sein de la DCCA. Au même moment, j’ai décidé de réorienter ma carrière vers la gendarmerie.

Nominations

Cindy Aigle (ECA 2002), commissaire principale, est nommée dans le corps militaire du contrôle général des armées au grade de contrôleuse adjointe des armées, pour prendre rang du 1er mai 2017 (décret du 4 mai 2017)

Jérémy Grand (ECA 2004), commissaire principal, est affecté dans le corps des tribunaux administratifs et cours administratives d’appel pour occuper un poste de premier conseiller, à compter du 1er mai 2017 (JO du 4 mai, décret du 1er mai)

Avec les félicitations de l’AMICAA

Eviter les fausses notes

Nous avons déjà publié des articles humoristiques rédigés par des commissaires de l’air (cf. notre rubrique « humour »). Cette fois, nous publions quelques notes de service extraites de nos archives, largement diffusées en leur temps, sur des sujets dont l'importance peut nous échapper aujourd'hui. Une lecture attentive nous laisse d'ailleurs à penser que certaines des quatre notes présentées ne seraient pas tout à fait officielles.

Les dix premiers lecteurs avisés qui auront identifié ces fausses notes - en écrivant à « amicaa@sfr.fr » - recevront le dernier livre de Roman Songe « La post-vérité » (aux éditions Faits Alternatifs)

1953-1960 : Un statut remis en cause

Par Jean-Claude Guiriec (ECA 55)

JC. Guiriec, H. Mulotte, J.Primault

Membre de la troisième promotion de recrutement direct, Jean-Claude Guiriec était à la DCCA au moment où le Conseil d’Etat a annulé le décret 53-367 du 28 avril 1953 fixant les dispositions statutaires particulières au corps du commissariat de l’air. Il nous fait découvrir, de l’intérieur, l’ambiance à la DCCA à cette période.

Vous êtes entré en 1955 à l’école du commissariat de l’air, dans un corps qui, depuis le 27 juin 1953, voyait son statut faire l’objet d’un recours en annulation devant le Conseil d’Etat. Cela ne vous a pas interpellé ?

Non, pas du tout. En effet, nous savions qu’un officier des services administratifs, le lcl Roynette, avait déposé un tel recours. Mais cela ne nous a pas empêchés de suivre sereinement notre scolarité, à Salon en 1ère année et à Aix en 2ème année.