vendredi 26 juin 2020

1er juillet 2020 : Une journée de l’aviateur en numérique

A Paris, en raison du contexte sanitaire actuel, la journée de l’aviateur 2020, qui concerne bien sûr les commissaires de milieu air affectés dans l'armée de l'air,  se décline cette année en version numérique.

En partenariat avec la Fondation des œuvres sociales de l’air (FOSA) et Farman Aviation, la formation administrative «air» de Paris 117 (FAAP 117) propose le programme suivant  :

mercredi 24 juin 2020

A la recherche de Pascal à Mirefleurs

L’enquête du commissaire Henri Desfeuilles (ECA 60) 


La commune de Mirefleurs est située sur la rive droite de l’Allier, à dix-huit kilomètres au Sud de Clermont-Ferrand. La rivière Allier la borde. Le puy de Saint-André (678 m) ferme son horizon au Nord, et le puy de Saint-Romain (779 m) au Sud. On peut dire sans conteste que le village est charmant.
Notre histoire se déroule dans les années 80 du siècle dernier, dans la maison dite « de Domat » située au cœur du village où résidait, fait du hasard, le commissaire colonel Henri Desfeuilles.

mardi 23 juin 2020

Nouvelles

Nominations
- OSC (milieu Air)
Au grade de commissaire de 3ème classe, pour prendre rang du 1er avril 2020, les aspirants :
Gherardi Marine.
Plessis Florian
(Décret du 15 juin 2020)

Les attentes sociales des militaires- rapport Harris
Les APNM (associations professionnelles nationales de militaires) réunies au sein d'UNION APNM ont fait appel à l'agence Harris Interactive pour mener une grande enquête nationale sur les attentes sociales des militaires.

Cette enquête a été menée entre le 24 février et le 26 mars 2020 auprès de 1688 militaires en activité de toutes les forces armées et services rattachés.

Une diffusion auprès des principaux médias nationaux est en cours.

https://www.apnm-marine.fr/wp-content/uploads/2020/06/Rapport-Harris-Les-attentes-sociales-des-militaires-APNM.pdf

samedi 20 juin 2020

Infos ECA : la continuité pédagogique durant la crise sanitaire

Témoignage du CRC2 Yannick X, chef de la division des études

« Comment les élèves ont-ils poursuivi leur scolarité ?

Plutôt très bien. La continuité pédagogique a été assurée. Nous réintégrons progressivement l’École et la scolarité va se poursuivre à peu près normalement.

Au début du confinement, le défi était double : essayer autant que possible, semaine après semaine, de ne pas trop s’écarter de la programmation initiale, en délivrant les enseignements qui étaient prévus avant la crise. Mais évidemment en prenant en compte la distance. Plus « nouveauté » que contrainte, cette distance a étonnamment décuplé les énergies et stimulé l’innovation pédagogique : mise en ligne de cours, de Powerpoint et de quizz, briefing et debriefing d’exercices, rédaction de fiches et séances de réflexion sur le commandement en petits groupes…

lundi 15 juin 2020

L’arrêt du Conseil d’Etat COSTA C/DEFENSE du 15 novembre 1991

 Commissaire général (2S) Patricia Costa

En avant-propos, je précise que je c’est la première fois que j’écris un article sur le recours et l’arrêt qui s’ensuivit et qui porte mon nom. De nature discrète, mais ayant conscience d’une injustice flagrante, j’ai bénéficié à l’époque et durant quelques années d’une publicité sur ce sujet que je n’ai pas recherchée. Cet arrêt m’a valu des inimitiés de personnes souvent haut placées dans la hiérarchie ministérielle, qui m’ont jugée alors qu’ils ne me connaissaient pas. Mais j’ai pu avoir des soutiens inattendus aussi. Bien des années après, il y a prescription, et je rédige cet article non par souci personnel de rétablir la vérité, mais sur sollicitation de mes pairs à des fins historiques. 

En 1985, mariée depuis deux ans, je m’apprête à quitter la base aérienne 217 de Brétigny et le SETAMCA (1) ou je suis affectée pour rejoindre "l’Est" et la base 128 de Metz-Frescaty au poste d’adjoint du chef de la division restauration de la direction du commissariat de la FATAC-1er RA (2).

jeudi 11 juin 2020

Le général de Gaulle à Salon en février 1960

Du 25 au 28 février 1960, à la fin d'un déplacement officiel dans dans le Tarn, l’Aude, le Gard et l’Hérault, le général de Gaulle prononce une allocution à l'école de l'air à Salon-de-Provence*.

Deux membres de l’amicale nous rappellent cet évènement historique vécu par les élèves commissaires des promotions 58 et 59 de l’ECA**, avec leurs camarades de l’école de l’air, souvenir certainement marquant pour de jeunes officiers à l’aube de leur carrière militaire.

Les photos de la cérémonie

Quand on avance en âge, on a une tendance à ranger les tiroirs …C’est ainsi que j’ai trouvé quelques photos, dont j’aimerais vous faire profiter, relatives à la visite du général de Gaulle à Salon le 28 février 1960.


samedi 6 juin 2020

ECA 1977 : barbu ou pas barbu. C’est la question

Ah ! La barbe... Dans les armées, elle a toujours fait jaser mais sans jamais raser les auditoires, tellement le sujet est fourni et parfois piquant, qu’il s’agisse des sapeurs de la Légion étrangère avec leur tradition héritée de la Grande Armée, ou bien du pilote de Jaguar à la 11 puis à la 7 dans les années 90 surnommé "Barbu",  ou alors, sur le plan réglementaire, la question sensible « des règles particulières pouvant être édictées par le ministre ou le commandement afin de tenir compte des nécessités du service » (liées aux exigences de l'hygiène, de la sécurité et du port des effets et équipements spéciaux - Article D4137-2 du code de la défense).
Pour ce qui concerne les commissaires de l'air, en 1974 et 1975, deux élèves commissaires avaient été incorporés barbus*, semble-t-il sans créer un tsunami particulier, mais en 1977, ce fut différent…

Révolution culturelle à Salon: deux élèves commissaires barbus en 1977 !
Par le commissaire général (2S) Pierre Dutac

La promo 1977 aura été celle des grands bouleversements institutionnels. Certains penseront immédiatement à la féminisation du recrutement, ouvert aux quatre premières élèves officiers dont une commissaire.

mardi 2 juin 2020

ADDIM : Un commissaire de l’air éditeur

Par le commissaire général (2S)  Jean-Louis Barbaroux

1988, 55 ans, c’est l’âge où le commissariat de l’Air, à l’époque, poussait à la retraite les commissaires des grosses promos de la guerre d’Algérie. A moi donc, après la 3ème RA, de me trouver un job civil, en regagnant la région parisienne, où mes enfants poursuivent leurs études.

Michel Erschler, mon ancien adjoint au SETAMCA, en poste au SIRPA pour encore quelques semaines, m’apprit que le patron du SIRPA, le général Pinatel, devait se séparer de la directrice de l’ADDIM, une jeune énarque sans grande expérience qui pouvait difficilement résister aux élans d’un service de communication parfois aventureux  (1)… Il ne faut pas oublier que l’affaire des malversations de l’association "Carrefour du Développement" pour le compte du ministère de la Coopération occupait les esprits : elle venait de faire les gros titres…

Les autorités du cabinet de la Défense jugèrent ma candidature tout à fait opportune : un officier général avec sa solide expérience serait à même de remettre la boutique sur les rails, en s’affranchissant de la tutelle trop étroite du SIRPA.