mercredi 21 septembre 2022

Décès du commissaire général Bajard, ancien DCCA

Nous apprenons le décès du commissaire  général (2S) Jean Bajard  (ECA 54), ancien DCCA, vendredi 16 septembre 2022, à l’âge de 92 ans.

Le bureau présente ses sincères condoléances à sa famille ainsi qu'à ses proches.                                                                                                            

La messe des funérailles s'est déroulée le 24 septembre dans la chapelle de la maison Catherine Labouré (Paris 12), suivie de l'inhumation le 26 à Plouzévédé (29)

Biographie

Né le 24 mai 1930 à Lyon IV (69004)

1950-1954 : Sciences Politiques  Paris - DES Paris Panthéon

1954-1956 : ECA Salon-de-Provence

1956-1958 : Officier des détails de la 10è escadre de chasse – Creil

1958- 1963 : DCCA – officier rédacteur à la SD Organisation- bureau d’organisation du travail puis bureau organisation du service (58-62), adjoint au sous-directeur (62-63)

1963-1965  : chef du CBA 753 de Versailles

1965-1966   : Direction Interarmées des Commissariats et de l’Intendance (D.I.C.I.)  Mers el Kébir; adjoint puis directeur du commissariat de l’air 760 (18 mois) 

1966-1967 : ESGA                                                                                      1968 : chef de la mission locale de liaison pour l'assistance aux armées alliées Châteauroux                                                                                                                                                                                                                                                          1968-1971 : chef de la division Marchés du SFCA Ris-Orangis                                                                

1971- 1975 : DCCA : adjoint au sous-directeur puis sous-directeur 3ème sous-direction Organisation ; promu colonel en septembre 1972                                  1975-1978 : cabinet du CEMAA -Chef de la section "législation-administration"

1978-1981 : Directeur régional du commissariat en 2ème RA Villacoublay; promu CGBA en décembre 1978

1981-1985 : directeur central du commissariat de l’air; promu CGDA en décembre 1981

1985-1990 : président de la Mutuelle de l'Armée de l'air puis président de l'Union des Mutuelles de la Défense Nationale ;  1er Vice-Président de la FOSA

12-1990 : admis en 2ème section

Chevalier de la Légion d'Honneur; commandeur ONM

Activités associatives

1975-1985 : ASCAIR : Vice-président culturel

2012-2016 : Président de l’amicale des commissaires de l’air et des commissaires des armées-Air          

2016 : Président d'honneur

Entretien du 7 février 2019

« Comment avez-vous entendu parler du concours ?

Je suivais, pendant l’année scolaire 1953-1954, une préparation au concours "Marine" dispensée à l’institut d’études politique de Paris, rue Saint Guillaume, tout en suivant aussi des cours pour un diplôme d’études supérieures de droit privé à la faculté de droit de la place du Panthéon. C’est là que je fus informé d’une conférence faite par un représentant du commissariat de l’air qui cherchait à recruter des candidats pour le concours du commissariat de l’air. Il s’agissait du commissaire commandant Daume.

N’ayant pas personnellement d’attaches particulières avec la marine, je fis acte de candidature, comme je l’avais fait pour le commissariat de la marine. Les conditions pour pouvoir concourir étaient les mêmes et les deux concours avaient quasiment le même programme. Le programme pour l’air était rigoureusement copié sur celui de la marine, seul ce qui concernait le droit maritime était remplacé par un peu de droit aérien. Le concours du commissariat de l’air précédait celui de la marine et les résultats définitifs du concours « Air » étaient connus avant le commencement des épreuves écrites du concours « Marine », (ce qui ne dura pas très longtemps). Reçu au concours « Air », je ne me suis pas présenté à celui de la marine.

Puis 2 années de scolarité à l’ECA 

En effet, fin septembre, j’ai rejoint l’école de l’air. La première année d’école se passait à l’école de l’air à Salon. Nous avons reçu en janvier 1955 un galon d’aspirant, galon réservé aux élèves pilotes, mécaniciens et basiers  mais en deuxième année. En fin de première année, nous sommes devenus officiers-élèves avec le grade de commissaires sous-lieutenants et surtout nous avons poursuivi notre formation à Aix-en-Provence, comme l’avaient fait les élèves de la première promotion, ce qui explique un certain manque de contacts entre les deux promotions. 
Nous avons poursuivi notre formation professionnelle en partie à la caserne Forbin, en partie à l’école des Arts et Métiers, et en partie à la faculté de droit comme l’avaient fait les élèves de la première promotion qui, eux, avaient quitté Aix pour rejoindre leur première affectation.

A l’issue de la scolarité, vous êtes affecté en unité

Oui, la promo 54 fut la  1ère promotion à être affectée pour 2 ans comme « officier des détails » sur base avec aéronefs, alors que la 53 avait eu  des affectations dans le service, dans les Commissariats des bases aériennes, les fameux CBA.

Je rencontre en 1956 ma future épouse (parisienne) et donc, en fin de scolarité, je choisis la base de Creil et sa 10è escadre de chasse en priorité 1 parmi une liste de 3 bases proposées.  J’y suis affecté à la  rentrée 56. La base est commandée par le colonel Louis Becq de Fouquières, grand seigneur, sympathique, pilote de chasse durant la 2ème guerre mondiale.

Une époque douloureuse avec beaucoup d’accidents à la 10 EC dotée de Mystère II (successeur de l’Ouragan) ; il y 4 escadrons et 100 aéronefs mais l’avion - qui passe le mach en léger piqué - a 2 graves défauts : son réacteur s’arrête fréquemment en vol et son siège éjectable est mal conçu et ne permet pas la sortie indemne du pilote, surtout les plus grands.

C’est une période difficile pour moi en raison des nombreux accidents mortels de jeunes pilotes, officiers et sous-officiers, que je connais. Il y a en permanence 2 cercueils prêts aux PFG de Creil !

Je me souviens notamment du lieutenant  Poulain, pilote d’origine bretonne, décédé dans la région de St Dizier, rapatrié à Creil la nuit suivant le crash puis immédiatement mis en bière en ma présence ainsi que celle du commissaire de police pour un transport vers la Bretagne.

En 1958, vous devez choisir votre futur poste, comment cela se passe-t-il ?

Il me faut en effet choisir dans une liste et donner mes 3 priorités. En priorité 1, je demande à être instructeur à l’ECA

Mais alors que j’accompagne à la DCCA mon commissaire du CBA – chaque base était rattachée à un CBA - pour déposer mes choix, je rencontre le commissaire commandant Joureau qui m’informe que je suis  « programmé » pour rejoindre la DCCA (sur décision du lt-colonel Daume, sous-directeur organisation, à qui le col Loubet commandant la 10è EC avait vanté mes « mérites »). 

En septembre, je rejoins donc la DCCA. Je suis le 1er commissaire de recrutement direct à être affecté à la centrale, car  jusque-là les commissaires d’origine ESI (école supérieure de l’intendance) arrivaient au grade de commandant. Je suis un peu considéré comme une « bête curieuse ».

Le cre général Bilbault, directeur central (ci-contre), que j’appréciais beaucoup, à la fois intelligent et humaniste, me dit que mon affectation ne sera que de 2 ans et que je pourrai ensuite choisir mon poste. Il me charge de créer un « bureau du travail administratif », malgré mon manque d’expérience.

Finalement ce ne sera que trois ans plus tard, en 1963, que vous quitterez la DCCA

Oui et je choisis la direction du commissariat de Brazzaville, poste ouvert à un commandant. Mais, au final, le poste est donné au cre colonel Marius Guillelmet (ESI 49, 1915-1992) et je suis affecté comme chef du CBA de Versailles (qui est pourtant un poste de colonel). Mon adjoint est le commissaire capitaine Barbaroux.

J’effectue ma 1ère visite sur la base de Brétigny, dont le mess présentait des prix de revient très élevés. La complexité du support sur cette base résidait dans le fait qu’il y avait une double hiérarchie, la DGA (CEV) et l’AA (région). Après mon contrôle, je me propose de faire un PV de déficit et je suis soutenu par le directeur régional, le commissaire général Gilbert Mondin (1906-1993). Pour une première visite…. !

Et la suite de votre carrière ?

Au cours de ma carrière dans l'Armée de l'Air j'ai été appelé à travailler à plusieurs reprises, et pendant plusieurs années, à l'organisation du service. J'ai assumé des tâches d'administration, puis de direction.

J'ai été appelé dans les années 1977-1981 à initier, puis participer à la transformation du service de restauration (conception, fonctionnement et organisation des mess) dans l'armée de l'Air. 

J'ai terminé ma carrière comme directeur central du Commissariat de l'Air (1981-1985) 

1983 Gal Capillon CEMAA, 1984 Gal Forget cdt FATAC-1ère RA

A votre départ en 1985, vous avez poursuivi vos activités dans le domaine social

En effet, car de 1975 à 1978 au cabinet du Chef d'Etat-Major de l'Armée de l'Air j’avais représenté ce dernier dans les conseils d'administration des organismes sociaux des armées (CNMSS, IGESA, FOSA).

C’est pourquoi, par la suite, j'ai été nommé président de la Mutuelle de l'Armée de l'Air puis élu président de l'Union des Mutuelles de la Défense Nationale (1985-1991) tout en étant 1er Vice-Président de la FOSA

En parallèle à votre carrière, vous avez toujours été engagé dans le champ associatif


1983 soirée théâtre à Achern (FFA)
Oui, dans le scoutisme et les associations caritatives mais aussi dans la proximité du ministère : j’ai présidé l’association Notre-Dame des Ailes et j’ai été longtemps à l’ASCAIR, association sportive et culturelle de l’air, présidée dans les années 70 et 80 par le commissaire général Louet. J’y ai été pendant une dizaine d’années vice-président pour les activités culturelles. Il s’agissait de soutenir les nombreuses sections existantes : je citerai la photo avec René Beaudoux, un cadre civil de la DGA, la troupe de théâtre avec Patrick Rouzaud, toujours présent à nos côtés, le chant avec le major Dupoux, ou le diaporama, activité très artistique malheureusement disparue car elle imposait des matériels de projection, qui ont laissé la place au vidéo-projecteur et à la clé USB .. Chaque année, les sections se présentaient au public au cercle St Augustin et la troupe de théâtre a même joué sur les tréteaux des bases d’Achern et de Berlin !

Par ailleurs, je suis membre du Tomato, une belle association créée en 1916 rassemblant les aviateurs militaires - dont les anciens commissaires de l’air bien sûr -, les pilotes et ingénieurs des compagnies aériennes civiles et les industriels de l’aéronautique.

Enfin, en 2012, à la suite de la disparition du Commissariat de l'air au profit d'un service interarmées, j'ai lancé, avec les commissaires Barbaux et Primault, une Amicale des anciens commissaires de l'Air  d'active et de réserve mais aussi des nouveaux commissaires des armées à "ancrage Air" (terminologie officielle). 

J'ai présidé cette Amicale qui maintient les liens entre anciens mais qui vise aussi à transmettre aux jeunes d’ancrage Air l’histoire de cette belle intégration du commissariat de l'air dans l'armée de l'air à partir de 1953, date de la création de l'Ecole du commissariat de l'Air au sein de l'Ecole de l'Air.

J’ai passé le témoin en 2016 au commissaire général Patricia Costa. Il est entre de bonnes mains. »

Messages

C’est à lui que je dois d’être entré comme réserviste dans le Commissariat de l’Air. Je l’avais rencontré à l’été 1983 à Tahiti où je faisais mon stage de l’ENA auprès du Haut-Commissaire.

Un homme de bien et l’un de nos plus grands DCCA…

Laurent Stéfanini, Ambassadeur de France en Principauté de Monaco

Commissaire colonel de réserve

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Je reconnais volontiers que les débuts de ma carrière après la sortie d'école en 1976 ont été placés sous d'heureux auspices avec des chefs remarquables qui ont fortement marqué ma carrière dans le commissariat de l'air.

A la DCA/FATAC 1ère RA à Metz jusqu'en 1978,les commissaires généraux Louet et Arin, puis à la DCCA/Pers  jusqu'en 1982, les commissaires généraux Huguet, Louet et Bajard.

Adjoint des commissaires Roland et Auvieux qui s'entendaient parfaitement avec les directeurs centraux successifs, la tâche était donc facilitée.

Dans le domaine qui était le nôtre à la sous-direction personnel, le commissaire général Bajard se souciait tout particulièrement du renforcement de l'attrait des étudiants pour le commissariat de l'air à une époque où était encore organisé le concours commun air-marine.

C'est ainsi qu'il nous demanda :

- d'organiser de manière plus rationnelle les campagnes d'information ;

- de réaliser des plaquettes et des affiches plus attrayantes et de grande qualité que celles qui circulaient alors ;

- de maintenir des contacts plus personnels avec les étudiants, en particulier au sein de la préparation spécifique assurée par l'IEP de Paris.

Ces initiatives ont produit d'heureux effets.

Mon bureau étant situé juste en face de celui du directeur, mes relations avec le commissaire général Bajard étaient quotidiennes. 

Il était un chef très attentif, très amical, très profond spirituellement, très simple et très humble dans ses rapports avec autrui. Il s'était attaché à ma petite famille.

La manière dont il organisait son travail devait beaucoup aux "bajardiers", dont la conséquence était pour lui de travailler sur un bureau à peu près vide. Combien de fois l'ai-je vu manipuler ses carnets.

Il va sans dire que je suis profondément peiné par son grand départ, mais je ne doute aucunement de la place qu'il occupe maintenant pour l'éternité.


Michel Caussin (ECA 74)
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Une belle  personnalité qui aura marqué l'histoire de notre cher Commissariat.
J'en éprouve beaucoup de tristesse

Jean-Louis Pons (ECA 73)
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Ma première rencontre avec Jean remonte à 1965 et je venais d'être nommé adjoint de Gustave Jourdren, directeur du Commissariat de l'Air de Colomb Béchar, dans le grand sud. Arrivé sur la base de Bou Sfer, coïncé à Mers El Kébir et logé dans le « trou »(1), j'ai contacté à tout hasard le commissaire du cru que je ne connaissais pas.

Bien m'en a pris car c'était Jean, éloigné pour la première fois de la région parisienne et tout heureux, il m'a semblé, de partager quelques heures avec un jeune de 8 promotions d'écart. Non seulement il est venu me chercher mais il a tenu à me faire visiter le secteur (Oran ,ses corniches...),à m'inviter à diner et à dormir chez lui.

Après une soirée passée à parler (surtout lui) de Saint Augustin, Teillard de Chardin et Saint-Exupéry (lyonnais comme lui, qu'il admirait et connaissait parfaitement),il a préparé le petit déjeuner à 4h du matin avant de me conduire au pied de l'avion pour le Sud.

Jean pratiquait déjà le rapprochement entre les générations, un des buts de l'AMICAA, longtemps avant sa création.
(1) vaste cité interarmes souterraine anti-atomique ; voir article du commissaire général Barbaroux  « Un service du commissariat des armées en 1966 ? » (février 2013)

commissaire général (2S) Guy Vincent (ECA 62)
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Qu’il repose en paix.
je me souviens bien de sa gentillesse.
J’avais plaisir à échanger quelques mots avec lui, lors des réunions du Tomato, quand nous déjeunions à la même table.

Général (2S) Yvon Goutx

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Le commissaire général  Bajard laissera  le souvenir d'un homme brillant et d'une grande culture. 


Général Capillon, CEMAA (ordre du jour du 20 novembre 1985)

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Jean Bajard était membre du jury de culture générale du concours lorsque j'ai passé les épreuves en 1975. Mais je n'ai fait sa connaissance que fin 1978 lorsque j'ai été affecté à la DCCA. Il était alors directeur à la direction régionale de la 2è RA mais aussi vice-président de l'ASCAIR, présidée par le commissaire général Louet.


Étant éloigné de Balard, il souhaitait avoir un correspondant pour "suivre" les sections culturelles de l'association. Il s'est donc souvenu de ce candidat au concours en 1975, qui avait intégré le corps. Au départ, je fus donc "volontaire désigné" pour cette tâche, qui au fil du temps m'a permis de côtoyer de nombreux passionné(e)s dans diverses disciplines, mais aussi de développer avec le temps une amitié avec Jean et Anne-Marie Bajard à l'occasion de déplacements dans les clubs de l'union fédérale des clubs sportifs et artistiques, en province et en Allemagne (Achern, Berlin). Dans ces clubs, nous présentions du théâtre, de la photo et du cinéma amateur.


Nous avons toujours conservé des contacts, même après mon départ du commissariat de l'air, nous donnant l'occasion de riches échanges (grâce à lui bien sûr), en navigant aussi bien dans la littérature (notamment les valeurs humanistes de Saint Exupéry, la pensée philosophique et économique de René Girard) que dans l'actualité du moment. Notre point commun, s'il y en eut un, fut sans doute celui de l'engagement dans la vie sociale, bien sûr chacun selon ses valeurs, chrétiennes ou laïques.


Nous nous vîmes pour la dernière fois en Bretagne en 2019, dans son hâvre maritime, patrie d'Anne-Marie, dans ce Finistère où ils reposent tous les deux désormais.


Jacques Primault ECA75

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Samedi matin, une messe de funérailles a été célébrée en la Chapelle de la résidence Catherine Labouré, rue de Reuilly, à Paris.
Étienne Copel, Jacques de Soultrait et moi-même avons pu présenter nos condoléance au frère de Jean et assister à une cérémonie de grande ferveur religieuse. Avant la messe, c’est son frère qui, en quelques mots, a dressé le portrait de Jean, rappelé son parcours en tout point exemplaire, insistant sur ses qualités intellectuelles, humaines que nous avons pu nous-mêmes apprécier.
La cérémonie s’est terminée par un hommage rendu par un membre de la famille et par celui d’un ancien commissaire de l’Air, Olivier Maëder, membre de l’amicale des anciens commissaires de l’air, créée en 2012 par Jean. 
Sans aucun doute, Jean Bajard a marqué très fortement plusieurs générations de commissaires et plusieurs associations, comme celle de Saint-Vincent de Paul, ou communautés chrétiennes, paroissiales ou autres.

L’inhumation de Jean Bajard a eu lieu le lundi suivant à 11 heures au cimetière de Plouzévédé (Finistère).
Je ne sais pas si la Promotion Cdt Héliot y a été représentée, il y avait au moins la gerbe qu’avait commandée notre trésorier, Jacques de Soultrait, déposée samedi et embarquée avec le cercueil pour le trajet Paris-Bretagne.

Je tenais à vous rendre compte, très brièvement, de ces adieux.
Depuis Salon, à plusieurs reprises, assez rares il est vrai, j’ai pu avoir quelques contacts avec Jean et apprécié sa grande sagesse.
Il était très attaché à la Promotion. Nous ne l’oublierons pas. 
Il a rejoint son épouse, disparue très peu de temps avant lui, après soixante-cinq ans de mariage. 
À la pointe de la Bretagne et du Haut du Ciel, il veille sur la France qu’il a si bien servie et sur nous qui lui adressons un grand merci d’avoir été des nôtres.

Louis Maître EA 54