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Devant le palais des ducs de Bourgogne |
Ça y est, tous les feux étant au vert, le 23 octobre 2019, Michel Barbaux (ECA 72), Marc Folscheid, Jean-Louis Pons et l'auteur du présent billet (tous ECA 73, promo impaire) convergeront donc à Dijon pour y retrouver Jean-Louis Pivel.
Celui-ci, visiblement enchanté par la perspective, déclara qu'il prenait tout en main. Ce fut le cas et on n'eut pas à le regretter.
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Fils (ECA73) et père (ECA72) |
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Il n'en manque qu'un |
Les témoignages personnels ne furent pas écartés et je ne considérerai plus la Place de la Libération sans me remémorer que c'est ici que Jean-Louis et ses parents étaient venus apercevoir Khrouchtchev au début des années soixante. Un temps plus intime nous fut offert au moment de toucher de la main la petite chouette de la rue du même nom et de garder pour nous le vœu qu'à cet instant nous formulions.
Troisième temps, Soutien de l'Homme exige, notre toujours aussi performant commissaire Pivel nous avait réservé une table dans un charmant restaurant du quartier historique. Spécialités locales, kir et vin de Bourgogne produisirent alors un effet dépassant toute attente et, tout à coup, le temps choisit de faire un bond en arrière de plusieurs décennies. Mystérieusement, nous fumes transportés dans la FATac du début des années quatre-vingt où chacun se revit tentant de gérer, dans le stress, telle ou telle situation, aujourd'hui totalement improbable, ou bien recevant les reproches ou les encouragements de tel ou tel chef de l'époque pour qui nous ne concevons plus aujourd'hui qu'un affectueux souvenir.
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In vino et moutarda veritas |
Cet étrange glissement spatio-temporel n'avait pas vraiment fini de produire ses effets que Jean-Louis, également gardien des horloges, nous invitait à rejoindre le splendide Musée des Beaux-Arts dont Dijon peut s'enorgueillir. Si les impressionnistes et quelques autres peintres de la fin du 19ème siècle surent réveiller, chez la plupart, un sens artistique que la pause méridienne avait quelque peu émoussé, en revanche l'exposition Yan Pei-Ming ne parvint pas vraiment, quant à elle, à extraire certains d'entre nous de leurs meilleurs souvenirs avec l'un ou l'autre de ces personnages marquants ou originaux de ces temps salonnais, lorrains ou boulevardvictoriens que les moins de vingt ans.....
Mais, voilà, tout a une fin et les moments qui la précèdent en sont d'autant précieux. L'heure du train retour vers Paris approchant, il fut cependant décidé de ne pas la laisser s'imposer en organisant un dernier moment partagé. Mais, c'est vrai, le jus de fruit, le Perrier et le café n'avaient déjà plus tout à fait le même goût. Et puis, il fallut dire au-revoir à Jean-Louis, le remercier pour ces si bons moments et ainsi se séparer, heureux de cette belle journée d'amitié et convaincus qu'en dépit des ans rajoutés, nous étions bien toujours les mêmes.
*Devise de Dijon