par le commissaire général (2S) Philippe Meyer
De nouveaux défis
La réorganisation du ministère des armées en 1961 et les pouvoirs donnés au Secrétaire général pour l'administration (SGA), doté de grandes directions (DSF, SPA, DAAJ. .. ), entament les attributions
du commissariat de l'air dans le domaine des finances, des pensions et du contentieux et obligent la direction centrale à se restructurer.
On reparle, à cette époque, de l'unification des trois services des commissariats et de l'intendance ... mais on se contentera de créer la Commission permanente des intendances et commissariats (CPIC), devenue plus tard OPIC, puis CCC.
En 1963, est créé le service d'exécution de la gestion automatisée du commissariat de l'air (SEOACA) qui deviendra plus tard OTI, puis SDMI et enfin SICA. Le traitement automatisé de la solde débute en octobre de la même année et la totalité des soldes mensuelles de métropole est prise en charge par l'ensemble électronique de gestion, en 1964.
L'évolution de l'outre-mer remet en cause notre dispositif. L'indépendance de l'Algérie, en 1962, nous impose une importante déflation d'effectifs et de matériels qui se concrétisera par la suppression
des CBA, CATA et établissements ravitailleurs, implantés de l'autre côté de la Méditerranée. Il faudra un certain temps.
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| Colomb Bechar |
L'Armée de l'air entreprend une profonde restructuration entre 1961 et 1964, avec la création successive des grands commandements spécialisés: défense aérienne (DA), transport (COTAM), écoles (CEAA), transmissions (CT AA) et enfin forces aériennes stratégiques (FAS); le commissariat de l'air s'adapte en plaçant un commissaire-conseiller technique auprès de chacun de ces grands commandements.
L'année 1964 est aussi celle de la mise en oeuvre de la nouvelle organisation des bases aériennes qui va grandement contribuer à l'unification des règles d'administration des unités de l'Armée de l'air.
La période 1964-1970 est caractérisée par une certaine stabilité
Le vent du changement va souffler à nouveau.
