Portrait de la commissaire Emilie D. (ancrage Air)

Je suis le commissaire de première classe Emilie D., j’ai 38 ans, et je suis actuellement affectée au CIEC (centre interarmées du soutien équipements commissariat) en tant que chef du bureau données- SSI- SNA de la division des systèmes d’information. Je suis d’ancrage air.

J’appartiens à la promotion Provence, j’ai donc suivi ma formation à l’ECA de août 2014 à août 2016.

« Quels sont les postes que vous avez occupés depuis votre sortie d’école ?

Lors de ma sortie d’école, j’ai été affectée au BISMA (Bureau interface soutiens et maitrise des risques) de la base aérienne 120 de Cazaux. J’occupais le poste d’adjoint BISMA. J’avais en responsabilité une quinzaine de personnes. Je gérais la partie finances, les contrats, le pilotage et le contrôle interne, le courrier, la logistique du BISMA. Au cours de cette affectation j’ai pu faire une OPINT (opération intérieure) comme chef de détachement CUIRASSE (protection site Balard), pendant 1 mois. 

Puis au cours de ma seconde année d’affectation, j’ai effectué une OPEX au LIBAN dans le cadre de l’opération DAMAN au poste de chef du bureau achats/ marchés, de juillet à novembre 2017.

J’ai ensuite assuré le poste de chef du service achats finances du GSBdD de Cazaux, le poste a rapidement été transformé suite à l’évolution de notre GSBdD, j’ai alors tenu pendant près de 3 ans le poste de chef DCS (division conduite du soutien) du GSBdD de Cazaux. J’avais en charge une équipe de près de 25 personnes qui travaillaient dans les domaines de l’achat public, la finance, les frais de déplacements, les RHL (restauration/hôtellerie/loisirs), le transport, la logistique, le bureau logement, le bureau relations soutenus. Au cours de cette affectation, j’ai également pu partir en OPEX en République Centrafricaine de janvier à mai 2021. Nous avons également assuré le soutien d’un grand nombre d’exercices, ATHENA notamment, et toute la partie finances et billetterie du meeting de la base aérienne 120 à l’été 2019.

Je suis aujourd’hui affectée au CIEC (centre interarmées du soutien équipements commissariat), je travaille maintenant dans le numérique et les systèmes d’information. C’est un nouveau métier pour moi et j’en apprends tous les jours sur la gestion de projets numériques !

Quel souvenir gardez-vous de votre passage à l’ECA ?

Je garde le souvenir d’une promotion très unie, un esprit que je pourrais presque qualifier de « famille », porté par notre commandant de promotion auquel nous sommes très attachés. Il a été notre de guide et un véritable exemple au cours de ces 2 années. Le départ de l’ECA a été un moment fort en émotion pour chacun d’entre nous.

Une anecdote que je garde en tête est un moment très émouvant de partage de traditions avec la direction de l’époque.

Ce qui vous plait dans votre vie de commissaire des armées ?

Notre polyvalence ! J’ai commencé ma carrière dans l’achat public en qualité de sous-officier de l’Armée de l’Air et de l’Espace, après mon concours, j’ai continué l’achat public et j’ai découvert d’autres métiers comme la logistique, le RHL où le transport et maintenant je travaille dans le numérique et la gestion de projet. Je ne pense pas que j’aurais pu connaitre un tel parcours professionnel en dehors du SCA.

Quel conseil donneriez-vous aux promotions actuellement en formation à l’ECA ?

De s’accrocher. La scolarité n’est pas toujours simple et demande énormément d’investissement personnel, surtout pour les personnels issus du recrutement interne comme moi. Mais tous ces efforts en valent la peine et ouvrent la voie à de très belles perspectives et opportunités une fois les affectations rejointes.

L’école a déjà 10 ans, et vous, où vous voyez-vous dans 10 ans ?

Toujours à porter la tenue de commissaire des armées ! J’espère avoir réussi d’ici là l’école de guerre, repartir en OPEX et, pourquoi pas, avoir pu être à la tête d’un GSBdD ! »

texte et photo : ECA