Par Philippe Mondon-Guilhaumon (ECA 88)
En écho à l’article du 27 janvier 2023 consacré au commissaire général Bourrel par le commissaire général Aubry et évoquant les débuts de l’aérostation (1), j’ai pu, dans ma jeunesse, recueillir le témoignage de mon grand-père Henri Guilhaumon. En 1927-1928, il s’est trouvé affecté dans les aérostiers à Toulouse-Balma (est de Toulouse) pour son service militaire, précisément pour servir dans le bâtiment en béton armé alors récemment construit, haut de 28 m, large de 24 m et long de 70 m.Aujourd'hui |
Le hangar était largement ouvert vers la colline de Balma que les ballons devaient franchir lorsqu'ils quittaient la plaine de l'Hers (fleuve proche).
Pour un jeune homme du début du siècle dernier, l’envol, même en ballon captif, était une aventure peu commune et peu rassurante. En effet, à bord, l’observateur devenait rapidement l’observé et l’entraînement comportait un retour rapide au sol grâce au treuil embarqué sur camion, mettant les oreilles à rude épreuve.L'insigne |
(1) « Commissaire général Pierre Bourrel (1913-1997)- Aérostier et commissaire de l’air » (moteur de recherche : mot-clé : Bourrel)
(2) Aujourd’hui inséré dans la ville de Balma et dénommé « Quartier Ballon »