mardi 11 juin 2019

L’établissement du commissariat de l'air de Chamalières


Nous avons déjà évoqué cet établissement dans un article du 1er septembre 2018 (« 1973 - Fermeture de la base-établissement de Chamalières »). Nous y revenons pour vous informer de l’état des lieux aujourd’hui et pour vous offrir un historique complet sous la plume du commissaire général (2S) François Aubry.

Les lieux aujourd’hui

M. Laurent Beaudonnat, président de l'ARGHA (Association de recherches généalogiques et historiques d'Auvergne) a aimablement fait le point sur les lieux après le départ du Commissariat de l’air en 1973 :

« De l'avis des Chamaliérois que j'ai consultés, "les préfabriqués le long de l'actuelle avenue de Royat étaient horribles". Ces constructions se trouvaient entre ce qui est, aujourd'hui, la poste et le supermarché et une partie de la nouvelle avenue de Fontmaure (cercle rouge).








En 1973, l'Armée de l'air a transféré tout le matériel à l'AIA à Lempdes dans l'agglomération clermontoise. Ensuite, l'INSEE a occupé pendant quelques temps ces "cabanes en bois".

Les cheminées historiques ont été dynamitée en juin 1977 (photo), ayant survécu presque quarante ans jour pour jour à la mort de l’entreprise Torrilhon (voir historique ci-après).
coll. Robert Vernet
En effet, dans le cadre de l'aménagement de la ville de Chamalières, la municipalité a rasé ces hangars afin de construire le Carrefour Europe (à la fois le nom d’un quartier - avec un petit centre commercial situé non loin de l'ancien hôtel de Région d'Auvergne – et d’un carrefour de plusieurs routes). L'avenue de Fontmaure a été créée à cette occasion. La bibliothèque Amélie Murat et des immeubles ont également été construits à l'emplacement des entrepôts. »


HISTORIQUE
CHAMALIERES, ÉTABLISSEMENT RAVITAILLEUR DU COMMISSARIAT DE L’AIR ET BASE AÉRIENNE (1939-1973)

Le premier jour de la seconde guerre mondiale, est né à Chamalières (banlieue de Clermont-Ferrand) ce qui allait devenir le premier élément constitutif de l’Intendance de l’air et donc du Commissariat de l’air : le MGH 315 (magasin général d’habillement).

Cette création est le fruit d’une longue bataille menée par l’Armée de l’air pour tenter d’obtenir, au plan logistique, l’autonomie que l’Armée de terre lui contestait depuis toujours. Le développement du MGH est retardé de plusieurs années par la guerre et il faudra attendre la Libération pour le voir s’épanouir dans le cadre d’un service de l’Intendance de l’air patiemment mis en place malgré les « années noires ».

Bien que transformé en base aérienne en 1954, le déclin du MGH - devenu ECCA 797 (établissement central du commissariat de l’air) la même année - est perceptible dès 1960. Malgré un incontestable dynamisme, l’ECCA doit cesser définitivement toute activité en 1973. L’emprise, après plus d’un siècle d’activités quasi-industrielles diverses, est alors intégrée dans un classique plan d’urbanisme et remise par l’Armée de l’air au maire de Chamalières, monsieur Valéry Giscard d’Estaing.

Une genèse laborieuse (1936- 1939).
Trois ans après l’échec de son projet de constituer un corps de commissaires de l’air (1), l’Armée de l’air reprend l’idée différemment et souhaite se doter d’un établissement par région aérienne lui permettant de rationaliser ses circuits de ravitaillement en matière d’habillement. Dans le but de mettre sur pied un service de l’Intendance de l’air, un projet de « magasin d’habillement, de campement et de couchage » est élaboré par l’EMAA (2) dès le mois de février 1937.

Pierre Cot
Le ministre de l’air, Pierre Cot, donne rapidement son aval pour l’implantation d’un tel magasin à Limoges dans les anciennes usines Monteux. Mais cette ville n’est pas retenue et c’est finalement à Chambéry que le projet se poursuit - dans l’ancienne usine RIV- en vue d’une ouverture au 1er janvier 1938 (3). A cette date, à part la réception du journal officiel à l’adresse Chambérienne du tout nouvel établissement  (premier signe d'une réalité juridique !) et l’arrivée, à Noël 1937, du chef et de son adjoint (premier signe d'une réalité administrative !), l’intendant militaire de 3ème classe (IM3) Louis Vergne et le capitaine d’administration (terre) Henri Perrier, tout reste à faire. Surtout que, comble de malchance, le ministre Pierre Cot quitte son poste le 18 janvier 1938. Heureusement, trois jours avant son départ, le ministre a signé un décret confirmant la création du MGH 315 !

Mais l’application de ce décret va être bloquée pendant presque deux ans. Car le principe même de la création d’un service de l’air est contesté par le ministre de la guerre, inspiré par la puissante Inspection de l’habillement de l’Intendance. Le ministre soutient que la création d’un MGH est inutile dans l’Armée de l’air, la formule de l’abonnement à l’Intendance Terre devant suffire. Le ministre du budget est sur la même ligne et demande qu’une décision soit prise au niveau du Parlement ! Pris entre deux feux, l’intendant Vergne, resté détaché dans l’Armée de l’air pendant toute cette période, essaye de trouver des solutions concrètes.

Dans cet esprit, une timide avancée s’amorce en 1938 où, pour la première fois, l’Armée de l’air fixe elle-même son programme d’habillement, sur des crédits … qu’elle délègue aussitôt à l’Armée de terre pour la réalisation et la distribution.

G La Chambre
Le nouveau ministre de l’air Guy La Chambre n’a pas le poids politique suffisant pour imposer le projet de Pierre Cot, son prédécesseur. Bien conscient cependant de la nécessité pour l’Armée de l’air de maîtriser son administration si elle veut disposer des capacités d’action rapide qui la caractérisent, il crée à cette fin, en 1939, le premier service de l’Etat-major de l’Armée de l’air dédié à l’administration, le service d'administration de l'Armée de l'air (SAAA).(4)

Les effectifs de l’Armée de l’air ayant doublé entre 1937 (40 000 hommes) et 1939 (80 000), la question du MGH devient cruciale. C’est l’invasion de la Tchécoslovaquie par l’Allemagne qui met fin à cette situation de blocage en permettant d’aborder des actions concrètes avec l’implantation d’un MGH revu à la baisse par rapport au projet de Chambéry et devant fonctionner dès le 1er janvier 1940 … dans la région de Vierzon (5). A cette date, deux MGH existeront effectivement, l’un à Alger (MGH 785), l’autre (MGH 315) ayant enfin pris ses marques trois mois plus tôt mais… à Chamalières.

Une croissance périlleuse (1939-1944)


Hangars Thorrilhon début 20è - coll Vernet
Ce quatrième site sélectionné pour devenir le premier établissement ravitailleur non technique de l’Armée de l’air, une nouvelle fois une usine à l’abandon, sera le bon. Il s’agit des établissements Torrilhon, spécialistes depuis la fin du 19ème siècle, comme ses voisins Michelin et Bergougnan, de la fabrication d’objets en caoutchouc (6). Installée sur la Tiretaine, « rivière secrète de Clermont-Ferrand » qui faisait tourner autrefois des moulins, l’usine ne s’était pas relevée des grandes grèves de 1937. Deux cheminées hautes de 34 mètres signalent de loin aux visiteurs l’emplacement du MGH.

La mission du MGH consiste à acheter les matériels de sa compétence sur la base de programmes définis par l’EMAA auquel l’établissement est directement rattaché conformément à la loi de 1882,  par le biais du … SPAA (Service du personnel militaire de l’Armée de l’air), alors seul service à caractère administratif susceptible d'assurer l'interface financière !

Ces matériels doivent être ensuite réceptionnés, stockés et distribués aux unités. A l’exception des effets spéciaux, les autres confections sont largement réduites par rapport à l’objectif initial : Chambéry devait employer plus de 600 ouvriers, Chamalières en emploiera au maximum la moitié. Avec 200 ouvriers au début de la guerre, l’établissement n’en comportera plus qu’une cinquantaine début 1944, le transfert en Afrique du nord de l’Armée de l’air en juin 1940 ayant fait perdre à l’établissement une grande partie de sa raison d’être. Une annexe du MGH a cependant fonctionné à Limoges à compter du 1er mars 1942 et probablement jusqu’en novembre de la même année.

Ironie du sort, le SPAA n’ayant pas trouvé de locaux à Vichy, c’est le MGH qui l’accueille à Chamalières pour la durée de la guerre, inaugurant ainsi un circuit administratif court, rarement égalé depuis. La proximité avec la Direction du service de l’Intendance de l’air, installée à Riom-Bellerive, facilitait également les rapports entre services.

A Chamalières, installé au 46 avenue de Royat, le MGH - comme les Clermontois - ne verra pratiquement pas les Allemands avant novembre 1942 (7). Mais, en juin 1943, la Luftwaffe réquisitionne ses locaux et le MGH doit se replier en ville, rue Philippe Glangeaud, dans des baraquements appartenant à la Compagnie des pétroles du midi. Trente ans plus tard, à la dissolution de l’établissement (devenu ECCA 797 entre-temps), des cintres portant la mention « Luftwaffeneigentum » équipaient encore des armoires.

La direction de l'établissement
Au cours de la guerre, l’équipe pionnière a été renouvelée. Un autre IM3, ML Durand, avait remplacé l’IM3 Vergne en 1941 (8), le commandant Roger Chappe (ancien chef de la comptabilité-matières de l’établissement) remplaçant le capitaine Perrier en 1943. L’IM3 Durand est ensuite nommé chef de l’intendance de l’air de Clermont-Ferrand, également installée 46 avenue de Royat. Il est remplacé au MGH par le commandant André Guillaume le 1er février 1943, ce dernier perdant la qualité d’ordonnateur secondaire, à la suite d’un rapport du Contrôle général. La vérification des comptes ainsi que la surveillance administrative sont par ailleurs transférées à l’Intendance de l’air de Clermont Ferrand.

Ce n’est que le 1er mars 1943 qu’est rédigé le procès-verbal de création du MGH 315 qui existait pourtant depuis le 1er septembre 1939. La nouvelle équipe dirigeante est constituée par des personnels détachés par le Secrétariat d’Etat à la guerre. Au moment de la Libération, les locaux de l’avenue de Royat sont réquisitionnés par la Résistance et ne seront rendus à l’Armée de l’air qu’en novembre 1944. Le MGH 315 peut prendre un nouveau départ !

Les 15 glorieuses (1945-1960)

La fin de l’année 1944 marque la mise en place des nouvelles structures de l’Intendance de l’air qui devient rapidement « Commissariat de l’air » en 1947 (9). Le 6 décembre 1944, le MGH 315 devient le MCH 797 (magasin central d’habillement). Le directeur retrouve ses attributions d’ordonnateur secondaire et dispose d’une « section de production » regroupant la passation des marchés, un laboratoire et le contrôle des activités. Les effectifs augmentent, atteignant 380 personnes début 1946, plus quelques prisonniers de guerre allemands qui rentreront bientôt chez eux. Les directeurs successifs pendant cette période faste sont les commissaires lieutenants-colonels Félicien Roussel, Daniel Cognault, Charles Channeboux et Jules Willefert ; les gestionnaires : les commandants Pontoizeau, Renaudeau et le capitaine Davoine.


En 1950, le MCH acquiert son autonomie administrative et cesse de dépendre de la BA 288 d’Aulnat le 1er janvier 1954, accédant au statut de base aérienne (BA291). Le 15 novembre de la même année, l’établissement change de nom pour la troisième et dernière fois pour devenir l’ECCA 797 (établissement central du commissariat de l’air).


De nombreux travaux sont effectués pour tenter d’améliorer une infrastructure ingrate constituée par sept bâtiments étagés chacun sur 4 niveaux (10) et rationaliser la manutention (construction de quais de chargement, introduction de chariots élévateurs, normalisation des cartons liée à une palettisation systématique). Le cadre de vie n’est pas négligé pour autant : un foyer et une bibliothèque sont créés en 1955 ainsi qu’un poste de police, des bâtiments administratifs et d’hébergement pour les hommes du rang. En 1959, un mess unique est construit pour 9 officiers, 39 sous-officiers et 50 appelés, ainsi qu’un bâtiment pour loger les cadres célibataires. Les derniers baraquements hérités de la guerre disparaissent.

Le rythme est pris, avec un marché passé par jour ouvrable.  Fait important, l’ECCA 797 était, à cette époque, le seul à exercer la plénitude des attributions d’un organisme de ce type. En effet, l’ECCA 799 de Toulouse, créé en 1952, ne passait pas de marchés et l’ECCA 798 de Ris-Orangis, créé en 1945, avait une fonction de stockage très limitée.


Le statut de base aérienne lui apporte des responsabilités nouvelles : lors de la mise en sommeil de la base 288 d’Aulnat, de 1958 à 1960, la BA 291 exerce le soutien de l’AIA d’Aulnat (atelier industriel de l’air) et celui de la Participation Air au centre d’entraînement des moniteurs de la jeunesse musulmane d’Issoire ainsi que celui de divers organes liquidateurs ou de détachements de gardiennage. La fonction « confections » - qui a été amoindrie dès le départ sur intervention de l’Intendance Terre - est encore réduite avec le transfert des réalisations à deux ateliers de maitres-ouvriers dès 1946 (tailleurs et bottiers), ces deux ateliers étant fermés à leur tour en 1950.

Mais la fin de l’âge d’or pour l’ECCA 797 va coïncider avec la création du SFCA (service des fabrications du commissariat de l’air) le 24 janvier 1960.

Une fin malheureuse (1960-1973)

En effet, à la création du SFCA, l’ECCA 797 est dépossédé de son joyau par la disparition de sa section "production", en particulier le laboratoire et le dépôt des modèles, qui connaîtront une vie nouvelle et brillante, d’abord à Ris-Orangis, puis à Brétigny-sur-Orge au SETAMCA (service d’études et d’approvisionnement des matériels du commissariat de l’air), devenu SELOCA (service logistique du commissariat de l’air)(11). L’ECCA 797 mettra 13 ans à disparaître. Le souci de reclasser en douceur un effectif important de personnel civil n’est pas la seule cause de cette longue agonie. Malgré un défaut congénital, l’absence d’embranchement ferroviaire particulier alors que la gare de Royat n’est qu’à 2500 mètres, et l’infrastructure peu favorable évoquée précédemment, l’ECCA cherche à survivre à tout prix. La fin de la guerre d’Algérie lui en donne l’occasion.

Afin de ramener en France le matériel rendu disponible par la fermeture des bases d’Afrique du Nord, l’établissement se lance dans la fabrication de 300 containers en bois de 10m3, dont certains feront plusieurs navettes entre les deux continents. Organisés selon des principes scientifiques très tôt appliqués à Chamalières, les ateliers produiront jusqu’à 12 conteneurs par jour.

En toute logique, les matériels rapatriés sont alors remis en état avant d’être redistribués aux bases aériennes. De 1962 à 1973, 90 000 articles (armoires, lits, chaises etc.) sont réhabilités. Parallèlement, des méthodes de gestion très nouvelles pour l’époque sont mises en place : contrôle et budgets de gestion, automatisation des comptabilités et du suivi des matériels, analyse comptable et économique permettant de cerner les coûts avec précision. Mais cette rationalisation a un revers : la mécanisation et l’automatisation poussent à réduire les coûts et le personnel.

Au premier janvier 1972, il ne reste plus que 58 ouvriers. D’autres facteurs jouent également dans un sens défavorable, en particulier le développement urbain poussant à la recherche de terrains pour installer des logements et des bureaux.
Pendant cette période, six commissaires dirigent l’ECCA (Marcel Ripoche, Jean Cornillet, Lucien Brugnon, Philippe Roblin, Jean Maurice Colombe, René Rame) pour seulement trois gestionnaires (commandants Davoine et Charieras, capitaine Buresi).

Programmée officiellement par l’Armée de l’air dès 1966, la fermeture du site est officielle et définitive le 18 juin 1973 (12). Cependant, au-delà de cette date fatidique, l’esprit forgé à Chamalières s’est transmis durablement dans le commissariat de l’air, en particulier dans sa filière « matériels ». Esprit caractérisé par le goût du travail bien fait, la participation active aux compétitions sportives et par un sens  de l’équipe où chacun ne compte ni ses heures ni les bons moments.
CGDA François Aubry


1/ Voir article AMICAA du 7 septembre 2017 « Le faux départ du commissariat de l’air »
2/ Ce projet s’appuie sur le décret d’organisation de l’Armée de l’air, en date du 3 octobre 1936, dont l’article 9 prévoit la possibilité de créer des « services de l’air ».
3/ Décision ministérielle n° 970 /1/ EMAA du 22 novembre 1937. Une note du 1er Bureau (n° 1678/EMAA du 13 décembre 1937) retrace pour le CEMGAA (général Philippe Féquant) la chronologie du projet sur l’année en cours.
4/ Voir article de l’AMICAA du 20 avril 2018 « Les premiers commissaires ordonnateurs de l’air (épisode 2 : l’année 1941) »
5/Décret du 13 janvier 1938 et décision 9390/CM2 du 8 mai 1939.
6/ Hasard de l’histoire, cette société sera fournisseur des armées pendant la guerre franco-prussienne de 1870, notamment en couvertures et tissus imperméabilisés, avant de se tourner vers les pneumatiques de vélo puis d’automobile. Egalement fournisseur de l'armée et de la marine pendant la Grande Guerre (bandages de roulement, imperméables et bottes).
7/Voir « Clermont-Ferrand à l’heure allemande », John F Sweets. Plon 1986.
Sur l’histoire locale, voir aussi « L’aventure Torrilhon », Patrick de Salins, éditions Revoir et « La Tiretaine, rivière secrète de Clermont-Ferrand » de JM Delaveau, éditions des Monts d’Auvergne.
8/ L’intendant Vergne réintègre l’armée de terre en 1941 où il va faire une carrière complète. Né en 1891, il avait débuté comme sergent-fourrier en 1913.  Passé officier d’infanterie en 1915, il avait fait l’ESI en 1930, deux promotions après Joseph Perret. Devenu intendant général en 1956, il part à la retraite en 1959 et s’installe à Clermont Ferrand où il décède quasi centenaire. Il était revenu à Chamalières, écrivant dans le livre d’or en 1954: « C’est toujours avec émotion que je viens rendre visite à mon enfant et je remercie vivement mes successeurs qui ont su si bien le faire prospérer ».
9/ Voir articles AMICAA des 8 juin 2018 (Les premiers commissaires ordonnateurs de l’air - épisode 5 : 1944) et 5 juillet 2018.  (épisode 6 : 1945/1947)
10/ 1200m2 de surface développée pour un volume de stockage théorique de 42000 m3.
11/  Voir article AMICAA du 24 mars 2015 « Du SFCA au SELOCA - Le hall d'exposition des modèles à Brétigny (1978-2006) »
12/ Voir article AMICAA du 1er septembre 2018. « 1973 - Fermeture de la base-établissement de Chamalières »

Sources :
Un répertoire complet des documents détenus par le SHD (service historique de la défense) sur la BA 291/ECCA 797 de Chamalières a été constitué par Loeïza Hotte et Emmanuelle Mauret en juillet 2017 :
-  Cote AI 31 F 5915 (organisation et  vie de la base). On trouve dans ce dossier un « Historique de l’établissement central du commissariat de l’air 797 de Chamalières », rédigé par le commissaire colonel Rame qui en fut le dernier directeur. Sur les 136 pages de ce document, 103 concernent la période qui précède 1945 et éclairent les difficultés rencontrées par l’Armée de l’air pour créer son Intendance.
- Cote AI 31 F 5916 (Infrastructure).