Nous remercions ceux et celles qui ont accepté de mener cette vaste enquête, chacun(e) dans sa région de résidence.
ERCA/ELCA 783 Balma (BA 292 Toulouse L'Hers)
Seul établissement du commissariat de l’air construit dès le départ pour sa mission d’entrepôt d’habillement, il a fréquemment changé d’appellation pendant son existence :
- MCH 799 (magasin central d’habillement) lors de sa création le 1er septembre 1952
- ECCA 799 (établissement central du commissariat de l’air) en 1954
- BA 292 / ECCA 799 en 1966 sous l’appellation de « Base aérienne de Toulouse l’Hers »
- ERCA 783 (établissement ravitailleur du commissariat de l’air) en 1978
- ETCA 783 (établissement du commissariat de l’air) en 1991, la BA 292 étant dissoute l’année suivante.
- ELCA 783 (établissement logistique du commissariat de l’air) à partir de 1999 et jusqu’à sa date de dissolution définitive le 31 août 2002.
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| Le site, après l'incendie de 1987 |
À la dissolution de l’ELCA 783, la majeure partie des lieux a été récupérée par la DGA (4 magasins de 3600m2, le mess, les bâtiments logement, les ateliers, la villa du pompier). Les autres bâtiments ont été détruits (PC, villa du directeur, garage, recette-expédition, 2 magasins). Seul un magasin a été repris par la collectivité Toulouse -Métropole, transformé en « Maison du Cirque ».
Sur ce bâtiment, une plaque souvenir a été posée, à l’initiative de l’association des anciens personnels militaires et civils du commissariat de l'air de Toulouse, présidée par le capitaine (H) Jean Duffaut.
La vue d'ensemble actuelle du site nous a été transmise par l’association. Le bâtiment blanc (ex magasin 4) est celui sur lequel a été déposée la plaque souvenir.
Hommage de la mairie de Toulouse Balma au Commissariat de l'Air
L'association a souhaité que soit rendu un hommage à l’ELCA 783 afin de rappeler l’implantation de ce service de l’Armée de l’air, pendant un demi-siècle, sur le territoire de la commune de Toulouse Balma, au lieu-dit « La Grainerie ».
Après avoir obtenu l'accord du président de Toulouse-Métropole, monsieur Jean Luc Moudenc, du maire de Balma, monsieur Terrail-Novès et du directeur de la Grainerie, une plaque du souvenir a été dévoilée le samedi 15 septembre 2018 sur l'ex Magasin n°4, en présence des autorités et des membres de l’association.Outre le Capitaine (H) Jean Duffaut, président de l’Association, était présent à cette cérémonie, le commissaire colonel (R) Beyssier, ancien commandant de la base 292 Toulouse Lhers et de l’établissement.
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De g à d, M.Baselga adjoint au maire de
Balma, M. De Scorail, adjoint au maire de Toulouse
Le Cre Col Beyssier et le président Jean Duffaut
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Voir aussi notre article sur cet établissement : « Toulouse-L’Hers : un commissaire commandant de base » par le commissaire colonel (R) François Faure (août 2017)
Les commandants de la BA 292
Commissaire Colonel BITOUZET 1964-1968
Commissaire Colonel MONNEY 1969-1971
Commissaire Colonel VIVIANI 1971-1973
Colonel GUIPAUD 1973-1978
Commissaire Colonel FAURE 1978-1980
Commissaire Colonel DUCHÊNE 1980-1983
Commissaire Colonel COURDOUAN 1983-1986
'Commissaire Colonel BEYSSIER 1986-1988
Commissaire Colonel ORGIAS-MANZONI 1988-1990
Commissaire Colonel BEAULATON 1990- 1993
Article de La Dépêche publié le 01/10/2018
Vie locale, Balma
Ils étaient nombreux sur le parvis de la Grainerie, rue Saint-Jean à Balma, pour assister au dévoilement d'une plaque rappelant que, bien avant d'abriter la fabrique des arts du cirque depuis 2010, le site qui s'étend sur 11 500 m2 hébergeait l'Établissement logistique du Commissariat de l'air (Elca 783).
Dans la foule, Michel Baselga, adjoint au maire de Balma, ou encore Jean-Baptiste de Scorraille, conseiller municipal délégué de la mairie de Toulouse, ont été accueillis par Jean Duffaut, président de l'association des anciens personnels civils du Commissariat de l'air.
Si la base 292 a été dissoute le 31 décembre 1992, l'Elca a, lui , été fermé le 31 août 2002. «J'ai un seul grand regret, c'est de n'avoir pu organiser cette cérémonie en présence du dernier directeur, le colonel Rossin, qui nous a quittés en 2017», insiste Jean Duffaut, quand Michel Baselga se souvient : «Je veux souligner la qualité de l'Elca qui était vraiment bien tenu. Je travaillais à côté, au centre d'essai aéronautique, et j'ai été parmi les cinq premiers arrivés au bureau d'étude pour travailler sur les essais de Concorde. Nous connaissions donc bien la valeur de l'établissement dans lequel nous sommes aujourd'hui».
(remerciements à La Dépêche/Emmanuel Vaksmann)
