Créée par Jean-Michel Charlier (scénariste) et Albert Uderzo (dessinateur), cette bande dessinée parait dans le journal Pilote en 1959 (« Mâtin, quel journal ! ») puis est publiée ensuite en 23 albums, avec divers dessinateurs depuis 1961.
La série TV 1967 |
Michel Tanguy et Ernest Laverdure sont deux amis inséparables avec des personnalités totalement opposées, le premier étant sérieux, honnête et dévoué (le gendre idéal) et le second excentrique, gaffeur et maladroit, mais quand même bon coéquipier dans les situations difficiles.
Et les commissaires de l’air dans ces histoires ?
Ils ne sont jamais cités mais leur domaine de compétence est parfois évoqué, qu’il s’agisse de l’habillement, de la solde ou encore de la restauration, confiée aux commissaires au milieu des années 70.
Une solide référence aux « planqués de l’administration ou de l’Intendance » apparaît dès le premier volume (L’école des aigles, page 4) alors que nos deux compères quittent l'École de l'air et rejoignent la base aérienne 708 Meknès pour voler sur T-33. Pardonnons à Charlier qui ne sait pas que les anciens intendants de l’air ont laissé la place aux jeunes (et fringants) commissaires de l’air.
© J.M. Charlier et A. Uderzo |
© J.M. Charlier et A. Uderzo |
© J.M. Charlier et A. Uderzo |
La solde est évoquée dans le cinquième épisode (Mirage sur l’orient, page 29), où il apparaît que les aviateurs – commissaires compris – sont des passionnés et n’entrent pas dans l’armée de l’air pour la solde. Cela va sans dire mais merci à Charlier de le rappeler.
© J.M. Charlier et A. Uderzo |
© J.M. Charlier et A. Uderzo |
Les longues soirées d’hiver sont propices à la relecture de ces premiers épisodes, typiques d’un esprit « armée de l’air », qui a certainement marqué bon nombre de futurs commissaires de l’air dans les années 60.
Tous nos remerciements à MM. Albert Uderzo et Philippe Charlier - fils de Jean-Michel Charlier - pour leur aimable autorisation, M. Uderzo ajoutant très gentiment « La sympathie que vous apportez à notre travail m'honore autant qu'elle me rassure ».
Jacques Primault (ECA75)