L'Est Eclair 3 mai 2013
"2 mai 17h - Les Nogentais qui venaient à passer par la place d'Armes à ce moment-là ont peut-être aperçu le nouveau sous-préfet de l'arrondissement de Nogent-sur-Seine qui prenait officiellement ses fonctions au cours d'une cérémonie au monument aux morts. De nombreuses personnalités politiques, mais aussi représentants des services de l'État, étaient présents pour accueillir celui qui, à 37 ans, fait son entrée dans le corps préfectoral en succédant à ce poste à Jean-Simon Mérandat. Fraîchement arrivé la veille à Nogent-sur-Seine, Olivier Marmion a visiblement pris plaisir à prendre part à ce qu'il a qualifié de « moment républicain », avant d'assurer, notamment aux élus présents hier soir, vouloir « être au service de cet arrondissement, de son territoire et de ses habitants ».
Il fera ainsi de la rencontre avec tous les acteurs locaux sa « priorité » dans les prochaines semaines afin de connaître au mieux l'arrondissement, « ses difficultés, ses enjeux, mais aussi ses potentialités ».
« Relayer toutes les politiques publiques »
Le nouveau sous-préfet est arrivé de Paris où il a occupé pendant quatre ans le poste de chef du bureau des opérateurs de transport ferroviaire au sein de la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM). Un bureau qui a notamment la mission de tutelle de la SNCF.
« Auparavant, j'ai exercé (entre l'âge de 20 ans et de 33 ans, N.D.L.R.) en tant que commissaire de l'air, essentiellement au sein des forces. J'étais auprès des grands commandements dits opérationnels. »
Des fonctions qui l'ont conduit à participer à des missions, notamment au Kosovo en 2001 « à une période encore relativement tendue » alors qu'il fallait venir à la fois « en aide aux populations et à la force qui est là pour rétablir la sécurité ». Autre mission marquante : celle d'octobre 2001 en Afghanistan lors des opérations militaires lancées juste après les attentats du 11 septembre.
« J'ai toujours eu la vocation du service public », résume-t-il quand il s'agit d'évoquer aujourd'hui sa présence à Nogent. Une vocation qu'il a donc dans un premier temps souhaité concrétiser au sein du ministère de la Défense avant de devenir administrateur civil au sein de la DGITM, puis de faire sa mobilité au sein du corps préfectoral, un corps qui permet d'« intervenir » et de « relayer toutes les politiques publiques ». Car, pour lui, le sous-préfet est avant tout « un facilitateur de proximité ».
Sandra ROGER
