samedi 13 avril 2013


Le commissaire de 1ère cl (air) Romain Petit (promo 2006) au dernier salon du livre

À l’occasion du dernier Salon du livre à Paris, le commissaire Romain Petit a dédicacé son deuxième ouvrage « Ariane et Mars ».

«Ariane et Mars» est un jeu de mot. Le nom Ariane renvoie à la fusée spatiale et Mars au dieu de la guerre. Le dernier ouvrage du commissaire Romain Petit, sortie en janvier 2013, présente les liens unissant le centre spatial guyanais (CSG), les forces armées en Guyane et la société ultramarine de Guyane. Il a écrit cet ouvrage pendant son affectation sur la base aérienne de Rochambeau, en Guyane, en 2008-2011.



interview
Quelle est la genèse de votre ouvrage «Ariane et Mars» ?

Elle est née d’une conversation avec un ancien commandant de la base aérienne de Cayenne-Rochambeau, le colonel Garcia Brotons. Il m’avait commandé un article, qui a été publié dans la revue Défense Nationale. À l’issue, le colonel m’a suggéré d’en faire un ouvrage.

Présentez-nous sommairement votre ouvrage ?

Né d’une rencontre passionnée avec la Guyane, son peuple, son histoire, son centre spatial et les missions spécifiques confiées aux 2800 soldats stationnés sur l’ensemble de cette singulière terre européenne d’Amérique du sud, l’ouvrage propose d’offrir des clefs de compréhension des enjeux liant la société guyanaise, le centre spatial guyanais, l’économie, la diplomatie mais aussi la défense de l’Union européenne.

Dans votre livre vous abordez, entre autres, le lien entre le centre spatial et l’armée de l’air. Comment se traduit-il sur le terrain ?

Il faut savoir que le commandant de base aérienne est également la haute autorité de défense aérienne (HADA) déléguée. À ce titre, il est au cœur du dispositif de la protection externe du centre spatial guyanais. En Guyane, l’armée de l’air a trois missions principales : l’opération Titan qui est la protection du CSG, l’opération Harpie pour la lutte contre l’orpaillage clandestin, on estime à 15 000 le nombre de clandestins au cœur de la forêt amazonienne ; et les missions d’évacuation sanitaire.

Pour relever ces défis, la base aérienne est en mission opérationnelle permanente. Ce sont 300 aviateurs, parmi 2 800 militaires, qui protègent l’espace économique, diplomatique et la souveraineté du territoire français. Le moins que l’on puisse dire est que l’escadron de transport 68 « Guyane» et le centre de contrôle militaire de Kourou sont fortement sollicités.

(nos remerciements au Sirpa Air et au capitaine Céline Limousin)