S’il a démarré son propos en rappelant que le Commissariat est « un Service que vous connaissez forcément », il a insisté sur l’importance pour l’ensemble des stagiaires de bien le connaître, tant les fonctions opérées les concernent tous au quotidien, en métropole, à l’étranger et en outre-mer.
Le directeur central a présenté le Service selon trois grands axes, en revenant d’abord sur l’histoire du Commissariat des armées, héritier des questeurs romains puis des commissaires de guerre. Aujourd’hui, le SCA est un service interarmées depuis 2010, composé d’un corps unique de commissaires depuis 2013 et auquel les groupements de soutien de base de défense sont rattachés depuis 2014.
11 fonctions
Une fois ces grandes lignes rappelées, le directeur central est revenu sur les changements qu’il compte apporter en termes de terminologie. On ne parle désormais plus d’AGSC (administration générale et soutien commun) mais des 11 fonctions conduites par le Service, que l’on peut distinguer en trois grands pans : le multiservices, l’administration (ou bloc régalien) et la logistique (notamment habillement et transports).
Ces fonctions, si elles ne sont pas militaires par nature, le sont par leur destination et par les milieux dans lesquels elles sont opérées et ce, de bout en bout, de la co-construction au conseil, avec et auprès des forces, l’ensemble étant mesuré par la QSR (qualité de service rendu aujourd’hui à 90%, sous l’égide du CICoS, le Centre Interarmées de Coordination du Soutien).
En outre, le directeur central a livré aux stagiaires des chiffres-clés permettant de donner de grands ordres de grandeur : un service de 23 300 personnes, l’équivalent du sixième restaurateur de France ou le gestionnaire d’un parc de bus comparable à celui de l’agglomération lyonnaise.
Ambition SCA 2030
Le directeur central a enfin présenté les grandes lignes de la feuille de route « Ambition SCA 2030 », déclinaison de la vision stratégique du CEMA. Elle finalise notamment la transformation SCA22 et donne six grands objectifs stratégiques au Service, appuyés par l’indispensable développement du numérique, découlant directement des injonctions du CEMA : un SCA opérationnel et résilient, un SCA ancré au cœur des armées et un SCA qui prépare l’avenir. Sur le plan opérationnel, l’objectif est simple : être au rendez-vous de la montée en gamme de l’entraînement des armées et relever le défi de la préparation opérationnelle du SCA.
« Nous sommes joueur et acteur du soutien ! ».
À cette fin, le CGHC Philippe Jacob a martelé les cinq grandes ambitions du Service, qui doivent irriguer toutes les actions menées en soutien des forces : agilité, simplicité, confiance, accessibilité et proximité.
En guise de conclusion, il a appelé de ses vœux le nécessaire travail en commun à mener avec les armées, le SCA étant largement dépendant de multiples facteurs extérieurs comme les ressources humaines ou l’évolution du plan de stationnement des armées.
Sources : SCA, Droits : SCA