Le CRC1 Piccirillo avait été désigné candidat à la présidence du CISM par le chef d’état-major des armées, avec le soutien du président de la République, et sous l’autorité de la ministre des armées. Commissaire aux sports militaires, commandant le Centre national des sports de la Défense, il a été élu avec 88 % des voix, devenant ainsi le troisième français - en 70 ans - à occuper ce poste, pour une durée 4 ans.
Le soutien important au candidat français peut s’expliquer par la confiance accordée à la France, qui a toujours œuvré pour le développement du sport et la promotion de ses valeurs partout dans le monde. Dans son allocution, le CRC1 Piccirillo a rappelé que l’histoire du sport international militaire doit s’écrire sous le signe de l’amitié par le sport, de l’unité, de l’engagement et de l’ambition. Cette présidence devrait également favoriser le développement de coopérations internationales, l’organisation d’évènements sportifs (handi) et renforcer le rayonnement du Commissariat et des armées françaises à l’étranger.
Rappel : Le CISM est une initiative française. Une aventure voulue par un chef de bataillon français, le CBA Debrus, qui a eu l’idée, au lendemain de la deuxième guerre mondiale, de faire se rencontrer les armées non pas sur les champs de bataille mais sur les terrains de sport.
Cinq pays (France, Luxembourg, Belgique, Pays-Bas, Danemark) décident de concrétiser cette idée en posant les fondations de ce conseil, le 18 février 1948 à Nice, en lui donnant comme devise : « Amitié par le sport ». Ce sont aujourd’hui 138 pays qui se rencontrent chaque année dans de multiples compétitions continentales ou mondiales et aux Jeux mondiaux militaires d’été et d’hiver qui ont lieu un an avant les Jeux Olympiques. C’est en quelque sorte le CIO militaire.
(texte : Tony Ronsin)
