Jacques Primault (ECA 75)
1983 |
A cette fin , des outils nombreux et variés sont utilisés. Parmi ceux-ci, on note tout d'abord le concours lui-même, qui permet de parler, avant et après sa tenue, à la fois du service du commissariat et du métier de commissaire aux étudiants mais aussi, indirectement, à leurs parents, soit une population ciblée assez variée et répartie sur tout le territoire.
La DCCA recourt aux supports classiques d’information (affiches, dépliants, articles de presse) pour diffuser via les universités, l’ONISEP, les Bureaux Air Information, la presse régionale mais aussi les DRCA, toute l’information utile sur le concours. Même si ce concours est commun "air et marine" de 1971 à 1983, puis aux trois armées à compter de 1984, chaque armée développe ses outils et utilise ses propres réseaux.
1983 |
les étudiants |
Une telle visite à Salon de Provence ou sur une base opérationnelle requiert bien sûr des moyens aériens et logistiques de la part de l’armée de l’air, solidaire dans cette opération de promotion de « son » commissariat.
A partir des années 80, les professeurs des universités ne sont pas oubliés et se voient également proposer la visite d’une base ou d’un service de l’armée de l’air.
les professeurs |
le commissaire Bouillaud |
(un article sera consacré prochainement à cette « opération » organisée par le commissaire Bouillaud)
1992 |
Les documents publiés sont riches en iconographie, rappellent l’histoire mais aussi évoquent le commissariat du moment.
1983- 30 ans de l'ECA |
1993 |
2003 |
Le document du cinquantenaire du service en 1992 présente un historique rédigé par le commissaire général Meyer. Un second historique est diffusé dans le numéro spécial de Liaison pour le 50ème anniversaire de l’ECA en 2003. Dénommé « Esquisse d’un historique du commissariat de l’air », cet historique est rédigé par le commissaire général Dupuy et M. Jauffret, directeur du DEA d’Histoire militaire, sécurité et défense d’Aix-en-Provence.
A noter enfin qu’un livret sur les promotions de l’ECA est également diffusé en 1995, hors anniversaire particulier.
1995 |
L’informatique (livret des 25 ans en 1988) et le SACA (CD ROM pour ses 40 ans en 2006) ont droit également à de telles opérations de communication.
informatique |
SACA |
Hors anniversaire, un livret est périodiquement édité, servant de bruit de fond à une communication institutionnelle permanente, à vocation interne et externe, à destination notamment des autorités du ministère. C'est le cas notamment en 1986, 1989 et 1992.
1986 |
1989 |
1992 |
De façon plus traditionnelle, la communication se fait bien sûr au travers d’articles dans la presse, la plupart du temps militaire. Sans que ce soit une règle, on remarque que les articles plus généralistes sont écrits par des journalistes de la revue concernée, alors que les articles techniques sont dus à des commissaires.
Armées d'aujourd'hui 1983 |
Pour des raisons liées aux traditions de l’armée de l’air, l’outil de communication que représente l’insigne n’existe pas, pendant longtemps, pour le service du commissariat de l’air, contrairement aux unités opérationnelles et à leurs unités de soutien technique. Ce n’est qu’au début des années 1990 que la DCCA étudie cette possibilité, à l'occasion du mouvement d’actualisation des textes organisant le Commissariat de l'air, qui aboutit à une reconnaissance plus affirmée de ce service.
Le commissaire Golfier, alors directeur de l’ECA, est contacté par la DCCA, surtout en raison de son statut de peintre de l’air. « Mon correspondant à la DCCA était le commissaire Bernabeu, sous-directeur Personnel. Je n'ai eu aucune contrainte, c’était à moi de proposer.
Le thème général est très vite apparu : acanthe, aile AA, tête de Marianne. J’ai réalisé une dizaine de projets. La DCCA a retenu celui qui me semblait, aussi, le meilleur.
La DCCA en a confié la réalisation à la maison Arthus - Bertrand. Avec leur atelier spécialisé, ils ont affiné le dessin général, notamment la tête de Marianne.
L'insigne est sorti en 1992. Il y eut bien quelques remarques du type « l'insigne est réservé aux Forces...... » mais il fut cependant homologué par le SHAA dans la foulée, ce qui est quand même un petit exploit. Il faut reconnaitre que le Commissariat venait d'ouvrir une porte car, dans les années qui suivirent, il y eu création de nombreux insignes pour des directions (DPMAA) ou services (DCMAA). »
L'insigne en métal est destiné à être porté par tous les personnels du Service, à l’exception des établissements qui disposent déjà d'un insigne (CATA, ERCA devenus ETCA) ou de l’ECA où se porte l'insigne de l'école de l'air pour des raisons historiques. En pratique, tous les personnels de la DCCA et des DRCA - devenues DCA - arborent le nouvel insigne.
L'insigne est remis à tout nouvel arrivant dans le Service. Il n'est pas mis en vente, afin que sa remise conserve un caractère solennel.
En 1995-96, lorsque la « Charte graphique » du commissariat est créée, l'insigne est imposé pour représenter le Service sur tous les documents, et ce jusqu’à la fin 2007.
Pour terminer, on note la réalisation périodique d’objets de communication « civils » au motif de feuilles d’acanthe, tels que ceux confectionnés en soie en 1981, le carré (sur une création du peintre Sokol, 200 F soit 30 €) et l'écharpe (insignes des organismes du service, 100 F soit 15€). Les commissaires féminins et les épouses sont ravies.