dimanche 26 mai 2013

commissaires étrangers



Les élèves étrangers à l’école du commissariat de l’air

Depuis la promotion 1961, de nombreux commissaires étrangers ont été formés à l'ECA. L'Amicale souhaite jouer un rôle moteur pour que les liens se tissent à nouveau avec nos camarades.
Nous remercions à l'avance les commissaires qui ont conservé des contacts avec leurs camarades étrangers au sein de leur promotion pour qu'ils nous communiquent l'adresse mail de ces derniers, personnelle ou professionnelle. 

Certains de nos camarades étrangers ont d'ailleurs déjà pris contact avec l'Amicale, ce qui montre au passage que la renommée de notre association commence à s'étendre au delà des frontières !
Des articles vont être diffusés périodiquement sur ce sujet. En ouverture, voici une présentation générale faite par le commissaire en chef de 1ère classe Patrick Mondange commandant le Groupement des écoles d’administration de l’Armée de l’air (GEAAA).


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"Depuis sa création en 1953, l’École du commissariat de l’air (ECA) accueille en son sein des élèves commissaires étrangers. Dans un premier temps, il y a eu des élèves venant d’Extrême-Orient. Ce sont désormais des élèves d’Afrique francophone ou du Maghreb qui viennent suivre les cours à Salon-de-Provence.
Ce sont les pays qui fixent les priorités de choix d’armées. Généralement, il y a un élève étranger destiné à suivre sa scolarité dans la Marine, un dans l’Armée de l’air et deux dans l’Armée de terre.
Pour une place Armée de l’air proposée, il y a une trentaine de candidats.
Les candidats intéressés par cette formation doivent être titulaires d’un diplôme équivalent à une licence. Il y a également des critères de maîtrise de la langue française et de connaissance du pays, des paramètres qui leur permettront de bien s’intégrer dans leur nouvelle école, s’ils sont sélectionnés. Ce sont souvent des élèves francophones ou parlant français, déjà militaires, qui présentent le concours. Ils connaissent souvent la France car anciens élèves du Cours spécial de l’École de l’air (CSEA) ou d’une autre école militaire française et ils souhaitent revenir pour devenir commissaire ou l’équivalent local, grâce à une spécialisation.

Les épreuves sont fixées par la Direction centrale du Service du commissariat des armées (DCSCA) et envoyées aux ambassades de France auprès des pays demandeurs. Les copies sont corrigées par les écoles du commissariat des différentes armées françaises.

Une fois admis, les élèves sont, sous l’autorité de leur attaché militaire, intégrés selon l’accord de coopération bipartite.
Leur solde est prise en compte par leur pays d’origine. Ils perçoivent également des frais d’entretien versés par le gouvernement français en fonction du nombre de jours passés en enceinte militaire.
Les élèves reçus à l’ECA suivent une scolarité de deux ans, comme leurs homologues français.
L’ECA développe une politique d’intégration complète. Les élèves sont sélectionnés dès le début en fonction de leurs pré-requis et de leur capacité d’intégration dans une promotion d’élèves français. Dès leur arrivée en école, ils sont pris en compte par leurs camarades de promotion. Ils ont les mêmes droits, les mêmes devoirs et participent aux mêmes cérémonies. Ils portent l’uniforme de leur pays d’origine hormis lors des périodes de formation militaire où ils portent le treillis français.
Il y a actuellement un élève étranger dans chacune des promotions de l’ECA, originaires du Niger et du Gabon. Le taux de réussite à la sortie de l’École du commissariat est de 100 %.

Dans les années 1950, il y a eu de 3 à 4 élèves étrangers par promotion, puis de 2 à 3 jusqu’aux années 1980 et enfin, depuis les années 2000, seulement 1 ou 2 élèves.

Avec l’École des commissaires des armées, le nombre d’élèves par promotion va augmenter car la formation des commissaires des trois armées sera regroupée à Salon-de-Provence. Ainsi les promotions comprendront, en plus des élèves français, de 3 à 4 élèves africains selon les besoins exprimés par les pays demandeurs et les possibilités exprimées par la France."

Remerciements à @ir Salon,  au général Modéré, au commissaire en chef de 1re classe Patrick Mondange et au capitaine Christèle Chevalier Bureau évènements communication accueil