Cette opinion est évidemment partagée par tous les anciens commissaires de l’air et les commissaires des armées, tous ancrages confondus. Mais aussi tous les logisticiens civils, chacun dans son domaine d’activité. Bien sûr, cela va mieux en le disant.
« La logistique est le nerf de la guerre. » Cette phrase attribuée à Napoléon n’a rien perdu de sa pertinence. Hier comme aujourd’hui, aucune opération militaire ne peut réussir sans une logistique parfaitement orchestrée.Sur le terrain, cela signifie :
- Acheminer des vivres, des munitions et du carburant ;
- Transporter des troupes, des véhicules, du matériel ;
- Assurer la maintenance, les réparations, les évacuations médicales.
Mais la logistique militaire ne se limite pas à un rôle de soutien. Elle donne un véritable avantage stratégique. Une armée mobile, bien ravitaillée et capable de réagir vite, peut faire la différence entre victoire et défaite.
L’histoire l’a prouvé :
- Le débarquement de Normandie (1944) a été une prouesse logistique avant d’être une opération militaire ;
- Pendant la Guerre du Golfe (1991), les États-Unis ont projeté des milliers d’hommes et de tonnes de matériel à des milliers de kilomètres, en un temps record.
À méditer pour le monde civil :
- Dans l’industrie, la grande distribution ou la santé, une supply chain agile, fiable et bien pensée reste un facteur-clé de performance.
- La guerre moderne ne se gagne plus uniquement sur le champ de bataille, mais dans les centres logistiques.
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