Numéro spécial de la revue Le Piège
L’AEA vient de diffuser à ses membres un numéro spécial de sa revue
Le Pïège pour les 90 ans de l’École de l’air et de l’espace (n°271, 80 pages). Voilà une belle occasion pour adhérer, si vous n’êtes pas (encore) membre de l’association (qui fêtera d’ailleurs ses 80 ans en 2026).
L’AEA, c’est bien sûr les traditions, mais c’est aussi le maintien des liens de camaraderie, l’entraide et la solidarité (conseils et aides) voire les conseils en cas de réorientation professionnelle, même pour un(e) commissaire des armées d’ancrage Air qui souhaiterait poursuivre sa carrière dans l’aéronautique civile ou le spatial (où l’on a aussi besoin de juristes, de financiers ou de logisticiens).
Point important, au titre de l’entraide, l’AEA conseille les familles sur les démarches et formalités à entreprendre après le décès du (de la) conjoint(e).
Deux membres de l’AMICAA sont membres du conseil d’administration de l’AEA (Isabelle Delarbre ECA79, Patrick Pozo ECA 92), témoins du lien qui unit les 2 associations, fondé sur des valeurs communes.
Dans ce numéro anniversaire, deux commissaires de l’air ont pris leur plume pour évoquer l’École de l’air et de l’espace mais aussi l’École du commissariat de l’air, née en 1953 : les commissaires généraux (2S) François Aubry – article ci-dessous - et Patricia Costa, article déjà diffusé sur notre site*.
1953, l'arrivée de l'école du Commissariat de l'air à Salon
Tout ancien Piégard se souvient d’avoir connu à Salon-de-Provence les élèves de l’ECA, « Ecole du Commissariat de l’air » créée en 1953 et devenue en 2013 « Ecole des commissaires des Armées ».
Les origines
La création de cette école avait pour but de rompre avec un recrutement de type Armée de Terre (concours ouvert aux capitaines des différentes Armes) au profit de celui en vigueur dans la Marine depuis 1863 (concours ouverts aux étudiants licenciés en droit). En installant l’ECA à Salon, l’objectif était d’obtenir une bonne intégration du Commissariat dans l’Armée de l’air grâce à un partage de la formation non technique ( formation militaire, bahutages, baptême de promotion, parachutisme, pratique du vol, sport, voyages d’études etc…) avec les autres élèves de l’Ecole de l’air. Un bon tiers de la scolarité était consacré à cette formation de l’officier.